.: Aparecium | Quand la vérité éclate :.
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 La jeunesse - Free

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Marilyn Eneyde
Sauriez-vous distinguer le visage du masque ?
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Marilyn Eneyde


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Localisation : Le Château Poudlard - In Your Dream, Maybe ?
Date d'inscription : 03/05/2008

___PENSINE___
Niveau d'étude: 6ème année
Maison / Profession: Serdaigle
Rôle: Préfète de Serdaigle
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MessageSujet: La jeunesse - Free   La jeunesse - Free Icon_minitimeSam 3 Mai - 21:01

Le Parc était bien calme, l'aurore venait à peine de lever ses nuances dorées qui clairsemaient la nature de lueurs rougeatres, le soleil repandant ses rayons bienfaiteurs sur toute la superficie du château, mise à part la foret interdite, une zone d'ombre et de menace.
Marilyn somnolait, au pied d'un arbre. Ces yeux étaient à demi-clos, engourdis par le sommeil qui menaçait de l'emporter dans les bras de Morphée. Elle réfléchissait, en demi-transe, un poéme moldu emprisonnant son coeur et ses pensées. La lettre qu'elle avait reçue la veille l'avait bouleversé et rendue songeuse, mais elle n'en laissait rien paraitre. Elle était venue se réfugier ici, pendant que ces camarades déjeunaient dans la Grande Salle.
« La jeunesse n'est pas une période de la vie,
elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
»

Des vers résonnaient dans son esprit, comme une reminescence. C’était un ancien poème qu’elle avait lue, enfant. D’un recueil moldu qu’une amie lui avait prétée. Elle n’avait que dix ans, et n’avait pas pris le temps de savourer la beauté de ses vers. Mystérieusement, aujourd’hui elle en comprenait tout le sens. Un sens magnifique, où la jeunesse n’était plus un âge, mais un idéal.

«
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années On devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
»

La peau se ride inexorablement, mais l’âme peut demeurer intacte. L’amour de la vie est une source de jouvence éternelle, qui dispose de multitudes de possibilités à offrir à celui ou celle qui croit en elle. Peut-on toujours rester dans cette transe innoncente ? Peut-on toujours voir avec les yeux d’un enfant ? Malheuresement, certaines enfances sont brisées, au-delà des limites du temps

«
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terreet devenir poussière avant la mort.
»

La poussière, comme une référence à la croyance d’Ellie, celle qui lui avait prêté ce recueil, sa croyance en un Dieu supérieur en toute chose et toute personne, qui prononça les mots : « Tu étais poussiére, et tu deviendras Poussière ». Est-ce une métaphore pour exprimer la connexion de toutes les âmes de ce monde qui se mélent à la Poussiére, naissant des cendres de la mémoire humaine, s’enflammant un instant de vie, et retombe à leur cendre, à l’instar du Phoenix ? Lui toujours en renait, mais nous aussi, dans la mémoire et les souvenirs de nos proches.

«
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande
comme l'enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements
et trouve de la joie au jeu de la vie.
»

Le jeu. La vie est-elle un jeu sans victoire, mis-à-part de vivre et de ressentir ? De ressentir des émotions, des sentiments, de créer des liens avec les gens de son équipe, et couper ceux avec le camp adverse, alors qu’à la fin, tout le monde pert ? Si la mort est une déchéance, bien sur, ce qui n’est pas l’avis de tout le monde.
«
Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
»

La foi. Encore ce sous-entendu. Ils appellent Dieu pour répondre à des questions dont-ils n’ont pas les réponses, comblant leur inoncence sous une allégorie d’ignorance, dont-ils célébrent les cultes et agissent en son nom, sans avoir ni avis ni conseiller sur le quel s’appuyer véritablement. Il ne voit en ces signes que ceux du Destin, ce principe mystique celon lequel nos histoires sont toutes liées, dont chacune à des répercussions invisibles.

«
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messagesde la nature, de l'homme et de l'infini.
»

La nature. Nous n’appellons phénomène extraordinaire que ces différentes manifestations. Doit-on s’émerveiller devant un coucher de soleil ? Devant les roses qui s’épanouissent ? Des étoiles qui éclairent le ciel, jurant avec le ciel noir qui les entoure d’un hale sombre, faisant un contraste entre l’obsur et la lumiére, la lueur et l’ombre ? Qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout

«
Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme
et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
»


Peut-on esperer au delà des étoiles, partager la beauté fugace d'une rose, croire en l'avenir, même si quelques années vous sépare de la décadence des âges noirs de l'histoire.

Marilyn réouvrit les yeux, et sursauta au bruit d'un craquement de branches. Derriére elle, un bruit l'avait reveillé. Elle s'obligea à se lever, étonnée des pensées qui l'avaient saisie dans son demi-sommeil. Est-ce sa vraie vision des choses ?
- Vivre et se demander qui on est -
Une ombre se projeta derriére les arbres.
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Shay Whorin
Serdaigle
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Shay Whorin


Féminin Nombre de messages : 136
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MessageSujet: Re: La jeunesse - Free   La jeunesse - Free Icon_minitimeMer 4 Juin - 21:48

Shay sortait de l’infirmerie. En douce, bien évidemment. L’infirmière n’était pas encore levée, et la patience n’étant pas son fort, la jeune serdaigle s’était glissée hors du lit, pour se faufiler dans les couloirs. Elle était entrée en robe de sorcier, elle en sortait en chemise de nuit. La seule pensée qui traversa donc son esprit à cet instant fut d’espérer qu’elle ne croiserait personne dans les couloirs. Vue l’heure matinale, elle avait de grandes chances que son vœu soit exaucé. Calmement, elle se dirigea vers la salle commune des Serdaigle, et elle aurait certainement atteint son but, si un éclat de voix ne l’avait pas averti d’une présence sur son chemin. Shay se figea instantanément, et enfila la robe de sorcier qu’elle tenait à la main, avant d’apercevoir la silhouette d’un adulte se dessiner dans le virage du couloir. Ni une ni deux, elle fit demi tour, et descendit précipitamment les escaliers, prenant garde à faire le moins de bruit possible tout de même. Pourquoi s’enfuyait-elle ainsi ? Hum, bonne question. A vrai dire, elle ne savait pas quelle heure il était et il était justement fort probable qu’elle n’ait pas encore le droit de se promener dans les couloirs. Ensuite, elle aurait du être à l’infirmerie, et le professeur ou autre qui allait croiser son chemin l’y aurait certainement ramené. Chose qu’elle ne voulait pas. Elle y était restée toute la journée de la veille, plus la nuit, et tout ça pour un truc dans son ventre, qui apparemment faisait des siennes, et dont on avait même pas besoin ! Elle en avait oublié le nom d’ailleurs.

La demoiselle se glissa le long des couloirs, s’empêchant de penser au froid que gardaient prisonnier les murs en pierre du vieux château. Lorsque l’aube se serait révélée, la chaleur l’accompagnerait, et ces recoins si froids à cette heure deviendraient juste des endroits frais que nombre d’élèves s’empresseraient d’atteindre. Pour le moment, il faisait simplement... froid. Elle pressa le pas, jetant un vague coup d’œil à son souffle qui prenait forme dans l’air, tandis qu’elle se focalisait sur son ouie. Il lui semblait que personne n’avait suivi sa direction. Elle se permit donc de ralentir l’allure, d’autant plus qu’elle arrivait dans le grand hall. Valait-il mieux remonter jusqu’à sa salle commune maintenant ? Son regard fut attiré par les escaliers menant aux sous sols, et son ventre grogna. Sans attendre davantage que quelqu’un lui tombe dessus par inadvertance, elle suivi le chemin qui menait aux cuisines. Les elfes l’accueillirent avec entrain et se dépêchèrent de lui préparer un petit sac rempli de viennoiseries et autres bonnes choses que l’on prend au petit déjeuner. Elle avait oublié à quel point ils pouvaient se montrer extravagants, et étouffa un soupir en songeant qu’elle mangeait assez peu. Après les avoir remercié, elle sortit des cuisines, et se dirigea vers le parc. Elle ne ressentait toujours pas le froid, ses muscles entretenant la chaleur qu’elle avait provoquée par sa course. Mais au fur et à mesure de sa marche à travers les étendues d’herbes humides par la rosée, Shay commença à frissonner. Sa cape était une cape d’été, pâle étoffe pour une matinée si fraîche.

Elle se figea soudain, tandis que son regard se levait vers l’horizon. Les couleurs chaudes du soleil se réveillaient doucement, apportant avec elles, les rayons lumineux qui chassaient peu à peu les ombres qui s’étaient installés durant la nuit sur le parc. Ses yeux clairs, se posèrent tour à tour sur la grand étendue d’eau sombre qu’était le parc, alors que les premiers éclats de lumière adoucissaient sa surface en provoquant d’innombrables dégradées, sur la volière au loin dont l’ombre s’amenuisait doucement, pour finir sur la roseraie dont les fleurs prenaient les couleurs que leur avait donné la nature. Quelques perles brillaient sur leurs pétales, et d’où elle pouvait les contempler, cela donnait une fine impression de glace, comme si ces dernières n’avaient été que scultures de verre. Shay les observa un moment, le sourire au coin des lèvres. Si on l’avait aperçu à cet instant, elle, en train de sourire à cette heure de la journée, on l’aurait prit pour une autre personne. C’était bien connu, Shay n’était pas du matin, et mieux valait ne pas la déranger entre son réveil et les heures qui le suivraient.
La serdaigle se remit à marcher, sentant peu à peu l’air se réchauffer, bien qu’il ne restait frais pour encore un moment. Son regarda azur ne quittait que très rarement le lever du soleil, et lorsque celui-ci fut enfin apparu dans sa totalité, elle se prit à sourire plus franchement. Elle ne gardait que de très bons moments en relation avec les levers du soleil. C’était Anaïs qui lui avait fait découvrir toute la beauté de cet instant, et elle ne lui serait jamais assez reconnaissante pour cela. Shay se déplaça vers la gauche, passant à une vingtaine de mètres du lac, avant de ne distinguer une silhouette au pied d’un arbre. Elle fronça les sourcils, peu certaine de la direction à prendre. Puis, finalement, sa faible sociabilité l’emportant, chose incroyable, elle s’approcha. Son expression se fit sceptique lorsqu’elle reconnut une demoiselle de sa maison à qui elle n’avait que peu adresser la parole, bien qu’elle soit dans la même année, soit dans le même dortoir qu’elle.


- Eneyde ? Qu’est-ce que tu fiches ici ?

Sa voix n’était ni agressive, ni froide. Plate, aurait peut-être convenu pour la qualifier.
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