.: Aparecium | Quand la vérité éclate :.
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 Y a des jours comme ça... [pv]

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Shay Whorin
Serdaigle
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Shay Whorin


Féminin Nombre de messages : 136
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MessageSujet: Y a des jours comme ça... [pv]   Y a des jours comme ça... [pv] Icon_minitimeDim 1 Juin - 21:35

... Où vaut mieux rester couchée.

Pourtant ! Tout avait si bien commencé. Shay avait ouvert les yeux aux premiers rayons du soleil glissant sur son visage. Quelques secondes avaient suffi pour qu’elle se rende compte qu’elle avait fait une nuit complète sans se réveiller une seule fois. Dans le dortoir des sixièmes années, c’était monnaie courante de la voir, première levée. Ses camarades de chambrée avaient toutes au moins une fois, fait la connaissance de la Shay de nuit. Il faut avouer qu’elle était plutôt du coté « nocturne » de la population, préférant davantage, profiter de ces moments calmes, que de ceux où la foule se fait plus dense, les bruits plus nombreux et nettement plus désagréables. Alors ce matin là, lorsqu’elle eut soulevé les paupières pour constater qu’elle était seule dans son dortoir, elle crut être en plein rêve. Avait-elle si bien dormi, que les éternels babillages de ces demoiselles ne l’ai point tiré du sommeil ? Ma foi, si elle avait pu recharger les batteries, la jeune fille n’allait pas s’en plaindre, bien au contraire.
La serdaigle s’était donc tiré du lit avec une certaine paresse qui ne lui était pas connu. Une douche bien chaude suffit à la sortir des derniers brins de sommeil qui l’alourdissaient encore, puis avec douceur, elle se dirigea vers la grande salle pour y prendre un bon petit déjeuner. Rien que le fait qu’elle veuille manger autant de si bonne heure lui était étrange. Elle ne prenait guère qu’un croissant et un verre de jus d’orange d’accoutumée, alors qu’en cet instant, elle se serait cru capable d’engloutir quelques éléphants et pourquoi pas un bon petit hippogriffe pour dessert ? Elle repéra rapidement Ely et sa sœur jumelle, déjà attablées et en quelques enjambées, les rejoignit. Avisant son léger sourire inhabituelle, Ely lui jeta un coup d’œil sur le coté, un sourire en coin.


- Ca change de te voir comme ça, un matin.
- Pourquoi ? Jte fais peur d’habitude ?


Shay s’autorisa même un petit rire avec cette réflexion. Rire qui se brisa tout net en remarquant l’air des deux autres jeunes filles.

- Hein ? Me dites pas que j’vous fais vraiment peur quand même !
- Non mais... se risqua Ory.
- Mais ?
- Ben...
- Génial,
bougonna Shay.

Elle trempa sa tartine dans la tasse la plus proche sans s’être aviser de la personne à qui elle appartenait.

- Shay, tu...
- Ouais, quoi ?


Elle porta le mélange à ses lèvres, avant qu’Ely n’ait pu dire quoi que ce soit, et le recracha presque lorsqu’elle eut le goût dans la bouche.

- Beurk ! Du café !

Les deux filles se retinrent mais, voyant la mine complètement dégoûtée de Shay, elles ne purent s’empêcher de ricaner. Chose que leur amie remarqua.

- Ben, allez y foutez vous de moi. J’dirai rien !
- Tant mieux alors... parce... que... Aah ah ah ah ah.


Prochaine cible : Ory.

- Dis Ory, tu trouves pas que tu as grossi ces derniers temps ? Demanda perfidement la troisième blonde.

Ely la regarda attentivement et remarqua la lueur dangereuse dans le regard de son amie.

- Oh oh oh ! Attention tout le monde, Shay en mode contre attaque. Tous aux abris.

La concernée se tourna alors vers elle.

- T’en veux aussi ?
- Euh non, sans façon.
- T’es sure, parce que j’connais deux trois ptits trucs qui devraient te plaire. Grand, brun, les yeux...


Shay se vit forcer d’abréger ses paroles, au vu de la main qu’avait plaqué Ely sur sa bouche. Lorsqu’elle se détacha d’elle, un fin sourire narquois étirait le lèvres de la bleue et bronze. Satisfaite d’elle-même, elle se leva et sortit de la grande salle après avoir fait un signe de la main aux jumelles. Il devait être autour des neuf heures et demie. Et il était normal de trouver des élèves dans la grande salle à cette heure, puisque l’on était samedi. Une minorité devait encore se prélasser au lit, mais chez les serdaigle, ce n’était certainement pas le cas. La maison était connue pour avoir les plus lèves tôt du château. Allez savoir pourquoi ! Peut-être était ce pour ne pas laisser les neurones dormir trop longtemps. Sait-on jamais, des fois qu’ils ne se réveillent pas ! La jeune femme descendit les marches de l’entrée du château d’un pas vif et précis. Shay possédait un bon équilibre et ses pieds ne l’avaient jamais trahis. Ce qui ne devait pas être le cas de Beth Rerght, car, à chaque fois qu’elle se prenait à lui jeter un coup d’œil, c’était pour voir la pauvre fille se prendre les pieds dans... ses propres pieds ! N’était-ce pas étrange comme démarche ? En voilà une, à qui on n’avait pas apprit à marcher, tout simplement. Shay ne se stoppa même pas lorsqu’elle vit la fille de Poufsouffle s’écraser lamentablement dans le parc. Cela ne la concernait pas, et elle n’avait qu’à s’y prendre un peu mieux. Un pied devant l’autre, ce n’était quand même pas si compliqué pour l’amour du ciel !
Shay retint un léger soupir, et poussa la porte de la serre la plus proche. Les serres contenant les plantes les moins dangereuses restaient souvent ouvertes. Leur professeur n’était pas ce qu’on avait fait de plus ordonné. Il n’était pas difficile de se soustraire à son attention pour faire autre chose en cours d’ailleurs. Shay n’avait pas cette matière en adoration, et il lui arrivait souvent de faire les devoirs des autres matières lors de ces heures de cours. Elle longea la plus grande des allées, et s’approcha d’un buisson d’environ un mètre de hauteur, qui devait lui arriver environ au bassin. Elle s’accroupit avec souplesse, et délicatement, prit une des branches entre ses doigts, avant de souffler doucement dessus. Presque aussitôt, la branche changea de teinte, prenant une couleur plus claire. Du bleu, gris. Shay resta sans réaction, immobile, le visage impassible, puis, une petite moue apparut au coin de ses lèvres, et elle se redressa. Elle n’avait pas de couleurs chaudes pour le moment. Ce n’était pas un mal non, loin de là, mais, presque chaque matin, elle se rendait en ces lieux pour « interroger » le buisson. En quatrième année, ils avaient apprit par leur professeur que ce buisson, pour ceux qui savaient le comprendre évidemment, pouvait leur dire leur humeur. Beaucoup avaient ri, arguant qu’on connaît parfaitement sa propre humeur du moment et qu’on n’avait pas besoin d’un stupide buisson pour cela. Shay n’avait rien dit, mais, elle lui avait rendu visite. Et les couleurs restaient froides. Ses couleurs. Si ! Une fois, elle avait eu du orange pâle. Lorsqu’elle s’était retenue de pleurer après une nouvelle apprise par la gazette. Elle était sûre d’ailleurs que la branche aurait prit une teinte plus colorée encore, et que quelques éclats dorés seraient apparus si elle s’était laissée aller. Mais, ce n’était pas son genre, et elle s’était vite reprise. Et si le buisson avait pu parler, elle se serait chargée de lui.
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Shay Whorin
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MessageSujet: Re: Y a des jours comme ça... [pv]   Y a des jours comme ça... [pv] Icon_minitimeDim 1 Juin - 21:36

Elle s’autorisa quelques instants avec d’autres plantes, qui ne lui apportaient rien en particulier, mais dont la simple vue, pouvait l’apaiser. Une fois, de nouveau dans le parc, elle se retint de faire demi tour, lorsque ses yeux se posèrent sur le visage d’une certaine gryffondor. Cette dernière ne l’a loupa pas et déjà, elle se dirigeait vers elle.

- Shay !
- Oui, c’est mon prénom, marmonna la serdaigle, en levant les yeux au ciel.
- Qu’est-ce que tu fais là ? Demanda la jeunette, en arrivant enfin auprès de son ainée.
- Je fais du ski.
- Du quoi ?

- Un truc moldu. Maugréa Shay en maudissant le manque de culture de certains sorciers envers ceux qui peuplaient la planète à environ 99%.
- Et... C’est bien ?

La jeune jetait des coups d’œil autour de Shay, se demandant sûrement s’il fallait des objets pour faire du... truc moldu. Shay se fit violence pour ne pas relever de nouveau les yeux au ciel, et parvint même à prendre une voix calme, pour répondre à son interlocutrice.

- Je plaisantais. Pour faire du ski, il faut de la neige.

Et de l’intelligence, ajouta-t-elle intérieurement. Cela sembla satisfaire sa vis-à-vis, qui continuait à bavasser, sans se rendre compte apparemment que Shay ne suivait pas le fil de la discussion.

- ... de toute façon, c’est pas comme si c’était une poufsouffle...

Comment pouvait-elle ne pas se rendre compte que la serdaigle ne l’écoutait quasiment pas ? Shay se félicita pour son talent d’actrice.

- ... c’est pour ça que j’lui ai dit que l’infirmerie n’était pas...

De toute manière, attendait-elle une réponse de la part de Shay ? Cette dernière soupira discrètement. Elle ne voulait tout de même pas froissé la troisième année, par ses propos ou son attitude. Elle avait beau ne pas supporter son incessant flot de paroles, elle n’en restait pas moins humaine, avec un certain sens de la contenance. De toutes manières, elle ne devait s’en prendre qu’à elle-même pour cette situation, à ses yeux, si grotesque. Finalement, agacée, elle stoppa sa marche et se tourna vers la jeune fille.

- Agathe, ce n’est pas parce que je t’ai aidé par le passé que tu dois te sentir redevable envers moi, tu sais. Commença-t-elle doucement.
- Aider ?
- Euh... Oui, tu sais, en...
- Aider ?! Tu m’as sauvé la vie tu veux dire !
- Non, mais...
- Il sont tous au courant dans mon dortoir tu sais, je leur ai dit comment...
- Agathe !
- Oui ?
- S’il te plait. Je voudrais oublier.
- Mais...
- S’il te plait.


La troisième année l’observa attentivement, puis, étrangement, poussa un soupir fatigué, en regardant ailleurs. Shay haussa un sourcil devant ce portrait qu’elle ne connaissait pas de la demoiselle. Elle n’agissait jamais ainsi habituellement. Non, elle était du genre têtue, rentre dedans, enjouée, et sociable, mais, ce petit air blasé ne faisait pas parti de sa collection d’expression qu’on lui attribuait.

- Je te saoule, n’est-ce pas ?

Shay en resta coite. La surprise du se lire sur son visage, puisque Agathe cru bon de préciser sa pensée.

- Tu ne parles jamais avec moi. Tu marches un peu plus vite. Tu ne poses pas de questions et ne réponds pas aux miennes. Tu sembles te renfermer dans tes pensées, et j’ai du mal à...

Shay qui l’avait écouté, en ouvrant de grands yeux, éclata de rire, coupant net, la parole à Agathe. Celle-ci la regardait, comme si des cornes lui sortaient par les narines. Il est vrai qu’une Shay qui se bidonne dans le parc avec une élève de gryffondor à ses cotés avait de quoi surprendre.

- Mais... Ah ah ahaaa, mais...

Shay reprit son souffle.

- Je suis toujours comme ça !

Elle se mordit la lèvre inférieur pour s’empêcher de se remettre à rire. Agathe esquissa un sourire attendri, mais, ses yeux se voilèrent rapidement, avant qu’elle ne réponde.

- Oui, je sais... et je trouve ça dommage. Parce que peu de gens te connaissent comme je te connais.

Shay fronça immédiatement les sourcils, s’ordonnant de ne pas reculer, face à ce petit bout de femme.

- Qu’est-ce que tu entends par là ? Tu ne me connais...
- Pas.
- Oui.


Agathe soupira.

- Oui, je ne te connais pas vraiment, et ça me désole. T’es une fille bien, qui gagne à être connue.

Shay se sentait à la fois, gênée, en colère, et prête à se remettre à rire. Elle ? Une fille bien ? Pffff !

- Je sais pas pourquoi t’es comme ça avec les autres, mais, tu m’as laissé entrevoir une partie de toi que je veux absolument voir réapparaître et il n’est pas question que j’abandonne !

Gryffondor jusqu’au bout des ongles. Assurément. Shay regarda la jeune fille s’en aller d’un pas décidé en direction du château, et lorsque sa silhouette se fut soustraite à sa vue, elle se permit un petit soupir. Agathe n’était pas aussi enjouée à une période. Tout le contraire en fait. Il fut un temps où tout n’était pas rose dans sa famille, mais ça, Shay l’apprit plus tard. Agathe a un père médicomage, qui n’était pas souvent à la maison, de par les imprévus que lui causait son travail. Sa mère avait finalement prit l’habitude de rejeter sa rancœur sur sa fille, qui n’avait rien demandé. Les déceptions que le père causait, c’était la fille qui subissait les conséquences. Et la mère n’était pas tendre. Elle avait réussi à mettre le doute à sa fille, qui ne pensait pas vraiment beaucoup de bien d’elle-même. Mais malgré tout ce qu’elle vivait, elle aimait sa mère, et... étrangement, cette dernière l’aimait également. Parfois, on ne montre pas suffisamment à une personne, combien on tient à elle. Et parfois, il arrive qu’il soit trop tard. Ce fut plus tard que Shay apprit la vérité. Agathe faisait tout pour plaire à sa mère, mais, elle grandissait, et s’affirmait peu à peu. Ses points de vue divergeaient de sa génitrice, et il arrivait qu’elle lui tienne tête. Un matin, avant qu’elle ne parte pour Poudlard, pour le retour des vacances d’octobre, la mère et la fille se disputèrent une énième fois. Et Agathe partie fâchée, après avoir dit ses quatre vérités à sa mère. Seulement, lorsque quelques jours, elle reçut un hibou de son père qui lui disait que sa mère venait de les quitter dans un accident, elle ne pu s’empêcher de s’en vouloir. De tous ces mots dits, de tous ces instants gâchés, et surtout, que leur dernière entrevue fut une dispute. La gamine s’enfermait chaque jour davantage, et lorsqu’un jour, Shay la trouva dans la tour d’astronomie, elle ne l’avait pas laissé seule.
Depuis ce jour, Agathe voyait Shay différemment des autres, ce que cette dernière ne supportait pas vraiment. Elle ne regrettait pas ce qu’elle avait fait, loin de là, elle aurait juste aimé que sa douceur se soit effacée des souvenirs de la gryffondor.

La serdaigle finit par suivre les pas de sa camarade, et entra au château, tandis qu’elle se faisait par un groupe de premières années aux couleurs mélangées, qui ne prit évidemment pas la peine de s’excuser auprès d’elle. Un préfèt la doubla pour aller leur dire deux mots, mais elle n’attendit pas, et grimpa les escaliers. Un mouvement sur sa droite lui apprit qu’elle n’était pas seule.


- Alors, pas capable d’éviter des jeunots ?
- Toi, et tes expressions débiles, tu devrais dégager.


Sa voix, devenue froide, contrastait avec celle qu’elle avait offerte à Agathe.

- Allez Shay, je suis sûr que tu te vois enchantée de ma présence à tes cotés.
- Je ne crois pas que tu souhaites savoir ce que ta présence à mes cotés me fait.
- Tu es trop timide pour l’avouer peut-être.
- Ou trop polie, cela dépend des points de vue.
- Adorable.


Je vais en faire de la chaire à pâté, s’il continue, songea-t-elle. Elle s’efforçait de monter les marches en ne faisant attention qu’à celles-ci. Les bruits de fond n’étaient qu’un brouhaha qu’elle ne discernait plus.

- ... C’est pourquoi si tu sortais avec moi, tu...
- Je ne sortirais pas avec toi Nathan.
- Mais...
- Pas de « mais », ce n’est pas possible, c’est tout.
- Mais, pourquoi ?


Outre le fait qu’elle avait failli lui foutre un pain pour avoir prononcé encore une fois le mot « mais », elle se prit d’une conscience, qui lui interdit sur le coup de lui dire la vérité. Elle ne pouvait pas être sincère avec lui, non ? Il était trop... Trop lui quoi ! Alors, la première chose qu’elle trouva à dire, fut...

- Je suis déjà avec quelqu’un.
- Ah... bon.
- Salut Nathan !


Et elle se sauva. La jeune fille se maudissait intérieurement, espérant de une, que personne n’ait entendu la conversation, et de deux, que Nathan n’allait pas aller le répéter à tout le monde. L’horreur ! Qu’est-ce qu’elle allait pouvoir inventer après ça ?! Dire qu’elle connaissait quelqu’un à l’extérieur ? Shay se prit la tête entre les mains, désespérée. Ils étaient tous venus la voir, un par un. Il ne manquait plus que Peeves et le tableau serait parfait !
Un sifflement retentit à ses oreilles, mais trop lente à réagir, elle n’esquiva pas la baudruche d’eau qui s’écrasa sur son crâne, la trempant de la tête aux pieds. Un rire que tous les élèves connaissaient bien lui fit part de l’identité du malfaiteur et elle grinça les dents.


- Peeves.

Celui-ci s’éloignait déjà, fier de son méfait.

Oui, vraiment parfait !
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