Leah Carpenter - Enfant innocente ? Bien sur.

Ou Quand l’ange cache le démon

« -Leah ! Descends d’ici tout de suite ! S’écria Alyssa Carpenter, inquiéte, voyant sa fille perchée sur la rembarde de protection de la fenêtre du deuxiéme étage, à trois bon métres du sol.
-NAN ! Répliqua la fillette, en lui tirant la langue.
-C’est dangereux ! Je ne plaisante pas, prévient-elle, en voulant aggriper l’infernal enfant, qui gesticulait dangereusement.
-Et alors ? Rétorqua-t-elle avec dédain, en descandant par elle-même. J’veux partir
-Mais partir où, Leah ? Demanda sa mère avec un soupir.

La fillette montra du doigt l’horizon qui se dessinait par de belles courbes au-delà de la vision qu’offrait la fenêtre. Un sourire victorieux éclaira le visage de Leah, qui dit d’une voix forte et claire :

- Pou’d’lard ! »

Sur cette déclaration enflammée, elle partit en trombe. Depart qui suivit d’un objet brisé, d’un hurlement de son mari, Jacob, puis une course endiablée pour que Leah subisse une correction adéquate aux dégâts. Alyssa glissa le long du mur, et s’assit sur le sol de la chambre de sa fille. Six ans. Elle n’avait que six ans, et elle menaçait déjà de détruire la maison. Cette révélation sur leurs aïeuls avaient eu bien des complications mais aussi des explications. Leur couple avait toujours été reconnu comme un couple de puissants sorciers,. Mais leur fille d’un ( incroyable ?)potenciel. Une fillette puissante, aux dons particulièrement dévoppés, Comment l’expliquer ? La question n’en été plus une, elle était résolue.

Elle aimait sa fille, certes, mais ne supportait plus ses caprices, ces coups de coléres, ses cris, ses blagues douteuses, ses bouderies, sa détermination à tout avoir, de ne jamais céder, d’être la meilleure partout. Si on lui avait dit qu’elle était une descendante des Fondateurs, elle aurait misé sur Salazar Serpentard, non pas sur Godric Gryffondor. Surtout que Jacob n’était pas aussi propre sur lui qu’il en paraissait. Si bien sur, l’enfant était de lui.

« Clac! »

Chapitre 1 -
La lettre ou la source de conflit

« Clac ! »

Leah Carpenter se retourna, et fit face au hibou qui venait de s’écraser contre la vitre de la salle de bains. Elle y était enfermée, et empêchait son père Jacob de rentrer, pour qu’il ne lui colle pas une fessée. Il tenait une boulangerie, et il souriant à tous ces clients. Mais pourquoi ? Il ne les aimait pas, et les critiquait au diner. Il preferait « Maître », dont sa mère lui reprochait cette liaison. Et même si elle était petite, elle sentait bien que son pére était étrange, beaucoup plus étrange que les autres pére. C’était un grand sorcier, avec un gros tatouage très laid sur le bras, et pourtant il ne pouvait pas rentrer. Un sourire malicieux apparut sur son visage.

« J’suis mieux qu’lui en Magie! Se réjouit-elle. »

Elle était tranquille. ( A moins d’Ignorer les cris répétés de son géniteur, les sorts qui n’arivaient pas à le faire accéder à la piéce et ses coups furieux dans la porte. ) De toute façon, il finirait bien par se lasser, non? Elle se concentra sur la fenêtre, qui s’ouvrit à la volée, projetant le malheureux hibou sur le carrelage froid de la salle. Sans ménagement, elle le retourna sur le dos, lui froissant quelques plumes au passage. Une lettre était attaché à ses pattes. Elle vit avec stupeur son nom sur le dessus, en dessous de ceux de ces parents. Ca devait la concerner. Heuresement qu’elle était quand même aller à l’école moldue, qui lui avait appris à lire !

« Pis c’tait sympa d’les commander, les p'tites moldues,apprécia Leah. »

Mi-excité, mi-fébrile, elle déchira la lettre, et l’ouvrit brusquement, déchiffrant l’écriture manuscrite qui ornait la page.

«Monsieur, Madame, Mademoiselle Carpenter,

Nous espérons que vous vous portez tous bien., et que votre santé est au mieux. En vu des circonstances et du statut de votre famille, nous adherons à l'idée d’accepter Leah à Poudlard. Ainsi, elle serait sous notre tutelle, et celles de ses compagnons. Cela nous permettrait de canaliser toute la magie des descendants en un même lieu, et nous assurer de leur devellopement. Votre fille apprendrait la vie sorciére à nos cotés, et se découvrir caractériellement sans produire des événements qui pourraient nuire à votre habitation ou votre vie familiale, vu qu’elle n’aie pas le contrôle de ses pouvoirs, découvert il nous semble, l’année derniére. Son potentiel était elevé, nous pourrions lui permettre l’accés à la biblioteque, et même quelques cours particuliers avec ses semblables.

Veuillez agréer nos sentiments les plus cordiaux,

La direction de Poudlard. »

L’esprit de Leah tourna à toute vitesse. Sans comprendre tous les mots qui composaient la lettre, elle avait saisit l’idée principale, et une sensation d’allégresse la souleva. Leah ouvrit la porte brusquement, sans poser une seule main sur la poigénée, et dévala les escaliers quatre à quatre, pour finir dans les bras de sa mère, brandissant la lettre comme on brandit un trophée.

« -J’pars à Poudlard ! Annonca-t-elle d’un ton claironnant.
-Que dis-tu ? Questionna Alyssa. Sa mère saisit la lettre et la survola du regard, une expression de surprise la saisissant.
-J’y vais ! J’y vais ! J’y vais ! Magie ! Magie ! Répéta-t-elle comme une litanie.
-Tu ne la travailleras pas encore modéra sa mère.
-Si ! Je VEUX la travailler !
-Tu n'as que six ans, ma puce.
-Ben j'irais à la bibli, et jferais caprice au professeur ! déclara t-elle..
-Que se passe t-il, encore ? Questionna une voix derriére elles. »

Son père apparut, ses cheveux bruns en bataille, les yeux exorbités. Quand elle lui apprit la nouvelle, il eut l'air satisfait, et plongea ses yeux dans ceux de sa femme.

Alyssa lui fit un petit sourire triste, lui effleurant les lèvres, en lui murmurant

« Ne t’inquiétes pas. On y arrivera. Autant pour elle que pour nous. Sur tous les points.»

« Comment une si belle enfant peut-elle être aussi infernale, soupira la vieille femme. »

Dans le Poudlard express, son rôle était de distribuer les friandises aux enfants ou adolescents dans le wagon. Et cette petite diablesse avait usé de milles et une ruse et sourire commerciales pour arracher prés du quard de son charriot sans payer une mornille ! Sale gosse. Mais pourtant, elle était si jolie, qu’on aurait cru un ange au début. Sa cascade de cheveux dorés, ses grands yeux bleux, sa fine silhouette. La petite fille modèle. Mais après, on remarquait le sourire perpétuellement ironique sur ses lèvres, ses yeux moqueurs, ses joues rouges d’amusement, sa moue boudeuse, cette aura coquine qui émanait d’elle, et l’admiration se transformait en suspicion. Elle avait beau avoir moins de huit ans, elle était aussi retort d’un serpentard de septième année ! Mais avec ces derniers, au moins, on savait à quoi s’attendre. Avec elle, c’était toujours pire que la derniére fois, moins terrible que demain, cela se sentait.

Ladite belle enfant se promenait dans les couloirs, errant, pour finalement s’installer dans un wagon, ayant semé la vieille dame qui devait normalement la surveiller. Elle était pas très fute-fute pour se faire avoir comment elle l’avait été par Leah ! La jeune fille se plaça contre la vitre, regardant défiler le paysage, quelques secondes. Mais à peine s’était-elle assise, qu’un brouhaha éclata au dehors - des rires tonitruants -, et la porte s’ouvrit, laissant apparaitre des garçons et des filles avec des uniformes vert et argents.

« ‘Y ont pas l’air commode, songa Leah, nullement impressioné. »

« Qu’est-ce que tu fais là, toi ? Demanda un grand dadais au cheveux courts, qui essayait de se faire passer pour un dur alors qu’il n’avait pas encore muer. Mais t’as quel age, t’es bien jeune pour être en premiére année !
-’Suis assise, ça s’voit pas ? Répliqua-t-elle. Et pis d’abord on d’mande pas son age à une femme !
-Parce que t’es une femme, gamine ? Ricana une grande fille élançée derriére. »

La filette se releva, et la regarda droit dans les yeux.

« T’as pas à me parler comme ça ! J’suis Leah Carpenter, que’qu’un d’important !
-Les gars, la morveuse, c’est une des descendants des Bouffons, murmura un jeune homme.
-C’ment tu m’as appelé ? S’écria-t-elle. C’ment t’as appelé les autres ? »

La fenêtre s’ouvrit brutalement, et une rafale de vent s’engouffra dans la wagon, soulevant l’insulteur à un métre du sol, et le projetant contre le mur d’en face. Ses vêtements se soulevèrent, il semblait plaqué au sol par une force invisible. Les yeux de la petite flamboyait. Petite, mais avec un ego surdimensionné. Elle n’était pas une morveuse !

« C’qui l’bouffon morveux m’tainant ? Nargua-t-elle, l’air digne. »

Les autres jeunes personnes étaient abasourdis. ( Bien sur, elle n’avait pas fait exprés, mais cela, elle se gardait de le dire). Ils se moquèrent de leur camarade, mais la jeune femme, qui avait en horreur que l’on rabaisse les Serpentards, attrapa sa baguette magique. Elle attaquait de dos une enfant ? L’honneur n’entrait pas en ligne de compte. Mais avant qu’elle n’est pu esquisser un geste, sa baguette lui sauta des mains, s’enfonçant dans l’estomac de son caramade toujours à terre.

La fillette roula des yeux, fiére et exaspéré.

« Ben dis donc, zétes pas très doués, hein. »

La petite n’allait pas se faire que des amis, c’était certain.

D'un coin de wagon, une personne s'était tenue en retrait, les yeux malicieux. Des plans osés se tramaient dans son esprit, basés sur la conquete du coeur de la fillette, pour assouvir ses propres soifs.