.: Aparecium | Quand la vérité éclate :.
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 La musique pour moyen d'évasion.

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Shay Whorin
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MessageSujet: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeVen 14 Mar - 23:49

Depuis longtemps déjà, elle n’avait plus éprouvé le besoin de prendre soin d’elle. Les activités futiles, conservatrices d’une réalité trop bien ordonnée, ne faisaient qu’apparaître floues devant ses yeux. Qu’importe, qu’elle mange, s’habille correctement, ou dorme un nombre suffisant d’heures. Elle se satisfaisait de cette vie qu’elle menait. Lorsque ses yeux libres se posaient sur ces silhouettes, engluées dans leur train train quotidien, qui faisait d’elles, des êtres emprisonnés, elle restait de glace. Elle ne parvenait pas à détourner les yeux, son esprit focalisé sur ces images, fonctionnant à la curiosité qui l’habitait alors. Incroyable que ces personnes puissent se satisfaire de ces codes dont ils n’étaient même pas les auteurs.

Shay apporta le verre à ses lèvres.

Elle savait qu’elle faisait également partie de ces gens. Bien qu’elle ne soit pas dénuée de caractère, elle aussi suivait certains concepts. La jeune fille ne pensait pas aux cours en disant cela, puisque ce n’était pas une activité futile. Non, elle avait plutôt la vague image d’un parfum posé sur le rebord de l’armoire dans la salle de bain, du chocolat qui l’attirait sans qu’elle n’eusse la force de lutter, de sa curiosité qui la poussait parfois contre son avis...

Le liquide ambré coula dans sa gorge, marque brûlante qui la fit esquisser une légère grimace.

Elle ne faisait pas attention à la mode actuelle, n’étant pour elle, qu’un vain mouvement pour équilibristes avertis. Quelle importance que de ressembler à son voisin ? Est-ce donc cela la beauté ? Pour elle, il ne s’agissait rien de plus qu’un manque de personnalité.

Elle n’avait jamais aimé l’alcool.

Il est vrai qu’il était si facile de sa laisser bercer par les autres, sans avoir besoin de réfléchir avant d’agir. Une sorte d’échappatoire aux possibles erreurs de ce monde. Ne plus devenir qu’un pantin entre les mains d’un plus puissant que soi. Ayant prit la forme, ici, d’une entité supérieure aux hommes, régissant les goûts de chacun. Elle, qui avait toujours cru que les formes et couleurs ne pouvaient se commander, et que toutes envies étaient synonymes de liberté de goût.

Elle ne pouvait d’ailleurs pas boire beaucoup, sous peine de perdre le control.

Quelle naïveté. Avec les années, elle s’était rendue compte que penser par soi même devenait difficile. L’homme ne peut vivre sans son voisin. C’est inscrit. Mais, est-ce alors une raison pour vivre « comme » son voisin ? Shay n’aimait pas l’idée de perdre de sa liberté, par plaisir de ressembler aux autres. C’était pour elle, comme si chaque chose perdait en intensité, et n’était plus qu’une pâle copie d’une autre.

Elle reposa son verre, le cristal claquant contre le bois verni.

Le monde d’aujourd’hui avait perdu de sa saveur. On n’osait plus s’affirmer de peur d’attirer l’attention sur nous. Fait qu’il fallait à tout prix éviter d’ailleurs. Etait-ce une relation comme une autre de rassembler les gens, comme une espèce de troupe de l’armée, qui aurait les mêmes idées et ferait les mêmes choix, en fin de compte ? Pouvait-on vivre heureux de cette manière ? Entravé par la peur des regards que l’on pourrait poser sur notre personne ? Vivre caché, par obligation, bien que cela soit un choix également ? Jouer à l’autruche ne lui avait jamais plu.

La serdaigle fit craquer ses doigts.

Il y a pourtant tellement de personnes qui vaillent la peine d’être découvertes. Si simplement, quelques règles pouvaient être brisées, et ainsi, ne plus induire en erreur certains esprits qu’elle avait parfois envie d’appeler « faibles ». Tout le monde pourrait alors se laisser aller à sa véritable nature. Vivre heureux. Vivre comme on l’entend. Vivre avec respect envers chacun.
Vivre.


Et elle se mit à jouer.

Notes liquides.
Instant suspendu.
Mélancolie douloureuse.


Shay jouait. Ses doigts parcourant les touches sans qu’elle ne leur accorde un regard. Son cœur vibrant au rythme de la mélodie. Son corps se mouvant, animé par le désir grandissant en elle. Son souffle apaisé, se raréfiant peu à peu.
Shay jouait. Le son qu’elle produisait s’élevait dans les airs, comme une brise imaginaire qui vint lui effleurer la peau. Elle ferma les yeux doucement, se demandant à peine si c’était normal que ses iris la picotent ainsi.
Shay jouait. Et elle en avait oublié le monde. Oublier le décor. Oublier les ombres fugaces qui pouvaient encore l’inquiéter. Oublier les rayons du soleil qui se déposaient sur le lac en use multitude d’éclats lumineux. Oublier le repas du soir, auquel elle n’avait aucune envie d’aller. Oublier les acclamations des groupies hystériques qui poursuivaient les équipes de quiddiitch. Oublier le goût de la barbe à papa qui lui fondait sur la langue. Oublier la signification du mot « désespoir ». Oublier les couleurs, les sons, les formes, et tout ce qui pouvait composer ce monde.

Shay jouait.

Et elle vit apparaître son sourire à travers ses paupières closes.

**********

Avec du recul, j’aurai du me douter que ce n’était qu’un rêve. Soyons réalise, parfois, il faut savoir ouvrir les yeux et revenir sur terre. D’accord, l’être humain est plein de rêves. D’accord, il veut parfois croire en des réalités qu’il se sera imaginé. D’accord, il peut se montrer faible et se réfugier dans l’imaginaire.
Mais, parfois, oui, il faut se réveiller. Et malgré, la douleur irradiant notre cœur, continuer à vivre dans ce monde si différents de celui de nos songes.
J’ai aimé à croire que tu n’étais pas un rêve. J’y ai mis tout mon cœur, pour te rendre réelle. Je t’ai souri pour te communiquer ma chaleur. J’aurai voulu te dire tout ce que j’avais gardé enfoui, tout ce que je n’avais pas osé t’avouer, tout ce que je n’avais pas eu le temps de te dire. Ah... je crois que le temps m’a battu à plate couture. C’était couru d’avance, je ne suis pas assez puissante face à un maître du destin comme lui. On a qu’à dire « tant pis », n’est-ce pas ? Abandonner ? Jeter l’éponge et regarder devant soi ?
Qu’est-ce que tu en dis, hein ?
Tu fatigues ? Tu te lasses ? Et moi donc ! Comme la réalité est risible. Je suis trop fatiguée pour te faire face vraiment. Tu me fais peur. Non, ton image me fait peur. Ton visage, ton regard surtout.
Et pourtant, impossible de t’oublier. Ta présence reste gravée en ma mémoire. Trace indélébile, ancrée dans mon âme. Tu m’avais aidé à sortir de mes cauchemars, à poser un regard neuf autour de moi, un regard où la froideur et la dureté avaient laissé place à la curiosité amicale.

Tu sais... j’ai perdu ce regard. Je ne suis plus curieuse. Mon cœur s’est refroidi en même temps que le tien. Et je crois qu’aucune chaleur ne pourra le faire battre à nouveau, comme lorsque tu me souriais. Quelque chose s’est brisé en moi. Mon humanité peut-être ? En te regardant t’éteindre, mes mains tremblaient.

J’ai fait de mon mieux pour ne pas pleurer.
Etrange de constater qu’une présence peut ainsi gérer votre vie. D’autant plus lorsque la présence se change en absence.
Tu as été ma bouée de sauvetage, mon ancre pour m’empêcher de dériver, un bout de mon cœur qui est parti avec toi.
La vie apprend aux gens à savourer chaque instant. Elle communique ses douceurs, ses merveilles, ses instants de liberté. Tu te souviens lorsqu’on regardait le soleil se coucher en silence ? Ces couleurs chaudes, qui nous laissaient une impression de grandeur, et de paix ?
Tranquilles, nous l’étions. Au passé.


**********

Shay rouvrit les yeux doucement, son regard perdu se posant sur le décor en face d’elle. Le dos du piano se présentait à ses yeux clairs, imposante masse rassurante. Elle continuait à jouer, inflexible, malgré la douleur qui irradiait sa poitrine. Elle restait froide, et droite, préservant l’image que l’on pouvait avoir d’elle. Jamais elle ne dirait la vérité, jamais elle n’avouerait ses péchés. Elle avait honte. Elle avait mal. Elle désespérait même parfois. Surtout la nuit, lorsque les ombres venaient à l’entourer, et la laissaient seule avec elle-même malgré la présence de ses camarades dans les lits à coté du sien.
Sans vraiment s’en rendre compte, elle se mit à chantonner doucement. Voix douce d’une jeune fille réservée, préférant se faire oublier des autres. Les paroles ne pouvaient pas réellement parvenir à l’oreille de quiconque, tant elle les laissait s’écouler être ses lèvres en un filet faible de sons. La salle de musique était déserte comme à chaque fois, à cette heure.
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Lorelai Shadown
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeLun 31 Mar - 17:25

[C'est libre au moin rassure moi? Oo Tant pis si non XD ]

Deux jeunes femmes étaient dans le hall, l'une
arborant la tenue des courrageux Gryffondors et l'autre, l'air plus
têtue et plus froide, arborait une tenue dont les bords étaient bordé de soie verte, une Serpentarde. Rare tableau. Lorsqu'un Serpentard est face a un Gryffondor, c'est pour la plupart du temps avec chacun une bande derrièrre eux, en train de se crèper le chignon pour une ou d'autre raison. Ici la discution était assez calme, tendue, mais sans baguette ni bande. La Gryffondor parla:
-Où est Lorelai?
-Dans le dortoir. Elle se sentait mal.
-Elle est vraiment impossible, vas la réveiller et dit lui de prendre ses cachets.
-Je suis pas ton chien, bouffondor.
-Fais ca pour elle.
-J'ai pas de compte a lui rendre.
-C'est une Serpentarde comme toi. Vous ferriez mieux d être plus unis que ca..
-Amen


-Vas y sinon je te promet que tu finira très mal l'année
-Ok, ok.

...

-LORELAI
-HEIN? Un mort? Où ça? u_u
-Pas de mort. Ta soeur..
-Me parles pas d'elle.
-Elle dit que tu dois prendre te médicaments.
-J'en ai pas besoin.
-Prends les sinon j'vais me faire tuer..
-T'as peur d'une Gryffondor? Quelle force de carractère..
-Oh, tant pis. Manière forte..
-Hein? oO
-Où sont tes medoc's?
-Sais pas.. la dernère fois que je les ai vu y étaient dans une armoire.. Euh.. Tu vas où?
-..
-Dégage de là tu veux?
-Bouffe les.
-Vas te faire voir.
-Bouffe les ou je t'oblige.
-Essaye toujours. On verra bien.
-Parfais.


Sur ces derniers mots, la Serpentarde qui était endormie quelques minutes au par-avant sur son lit, encore habillée car elle n'avait pas trop eut la force de se changer, se fit sauter dessu par l'autre blonde aux yeux bruns, médicaments en main. Après trente seconde de débattement, Lorelai fit tomber son assaillante à terre, asaillante qui au passage entraîna Lorelai dans sa chute, mais en se relevant assez vite, elle arriva à la porte des dortoirs, où elle regarda d'un air amusé sa collocataire de chambre, un sourir narquoi plus tard, elle était hors des dortoirs, courrant en chaussettes dans la salle commune.
quelques mètres derrière elle, la seconde Serpentarde un peu plus vieille que Lorelai essayait toujours désespérément de la rattraper. Bon, je vous rassure, ou vous décois peut-être en disant que même si elle se baladait en chaussettes, elle était quand même habillée.

Question look, c'est pas ce qu'on peux appeler de sexy, de provoquant ou même de très féminin. Effectivement la jeune femme portait un baggy noir et un t-shirt d'un groupe du nom de Green Day. Très attirant, non? Enfin, voilà, elle sortit toujours en courrant et poursuivie, de la salle commune, pour rejoindres les couloirs des cachots, elle monta les marches trois par trois, manquant a plusieurs reprises de tomber, elle poussa une fois un groupe de Serpentard et une seconde fois un groupe de Gryffondors, dont une certaine Gryffondor qui essaya de
l'attraper aussi, mais sans succès. Lorelai tourna dans un couloir et ouvrit une porte, la classe de musique, qu'elle referma aussi
délicatement qu elle l'avait ouverte. Ne sait-on jamais, un professeur aurait bien pu s'y trouver.. Enfin, elle était perturbée par le fait qu'on lui cour après à un tel point qu'elle ne remarqua qu' après, qu'une musique qvqit envahis la pièce. Un piano. Et même une petite voix chantonnait. Lorelai s'assit sur une table, plusieurs mètres derrière la jeune pianiste, et elle la regardait jouer tout en reprenant silencieusement son souffle.
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Shay Whorin
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeMer 9 Avr - 23:22

La musique... Quelle douce invention en ce bas monde, capable d’effacer les peines, de soulager les peurs, les craintes et les larmes. Ecouter et laissez vous aller. N’ayez pas honte de fermer les yeux pour percevoir les notes si claires de la mélodie. Tout ira bien, tout ira mieux. Comme l’a dit un jour, quelqu’un de bien connu, « après la pluie, vient le beau temps », et celui-ci amène toujours un sourire qu’on aurait pu oublier.

Shay n’était pas de celle qui s’émerveille pour un rien, non, au contraire, seules les choses de la nature pouvaient encore lui tirer un semblant de sourire. Il fut un temps, elle n’était pas ainsi. Il fut un temps où quelqu’un pouvait la sortir de sa torpeur avec brio. Il fut un temps où elle semblait presque être une fille comme les autres. Il fut un temps, elle avait l’air encore en vie. Mais depuis ce jour, depuis ce moment où tout avait basculé, la serdaigle restait une pâle copie de celle qu’elle avait été.

La jeune fille sortit de son espèce de transe lorsque le bruit de la porte lui parvint à l’oreille. Mais sans se laisser perturber, elle continu à jouer, elle ne pouvait pas s’arrêter. Ses doigts bougeaient pour elle, sans qu’elle n’ait d’emprise sur eux. Le souffle erratique de la demoiselle qui venait d’entrer, puisque ç’en était une, se calmait peu à peu, et doucement, elle se mit à respirer de manière plus calme. Lorsque ce fut fait, Shay ouvrit la bouche pour parler, puis au dernier moment, se retint. Aucunes des deux n’avaient besoin de parler. Cela se sentait dans l’air, et la serdaigle n’était pas celle qui allait briser ce silence reposant.
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Lorelai Shadown
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeVen 9 Mai - 19:57



Aucune envie de parole. La musique était maitresse des lieux. Lorelai aimait bien la musique. Certes, elle n’était pas fanfan de la musique douce, de la musique classique, ou simplement de piano. Elle était plus pop, plus rock. Mais cet instant de musique qu’elle ne connaissait pas lui serait enrichissant. Lorelai écoutait et regardai la jeune femme jouer, de dos. Elle était absorbée par la musique, qui entrainait ses pensées avec.

Des pas retentirent non loin de la salle. Des éclats de voix, de rire. Lorelai descendit silencieusement de la table sur laquelle elle était assise, ne pas déranger, ne pas faire de bruit. Sa gorge était irritée, et sans doute devrait-elle avoir une voix plus rauque que d’habitude, si elle se mettait à parler. Elle se dirigea vers la porte et sorti de la pièce. Youppie, c’était sa sœur qui se trouvait dans le couloir. A peine sortie, elle allait lui gueuler dessus, lorsque Lorelai lui plaqua la main sur la bouche et l’entraina plus loin. Les autres qui accompagnaient sa sœur suivirent, comme de bons petits chiens. Bons qu’à ca de toute façon. Gryffondors pitoyables.

D’un regard mauvais envers son ainée, Lorelai prit les médicaments, mais dit aussi de faire moins de boucan du côté de la salle de musique. Regard intrigué de la part de l’ainée. Étrange que Lorelai se mêle de faire respecter quelque chose ? Les anarchistes instaureraient-ils des lois ? Pour que les honnêtes gens se mettent à les suivre ? Suivre des anarchistes, on aura tout vu. Surtout si on veut être un honnête citoyen. L’ainée haussa les épaules, et dit, d’un ton qui se voulait narquois à l’intention de sa cadette :

-Dis donc toi, ca serrais pas ton petit copain ou ta petite copine qui serais en train de jouer, pour que tu prennes tes médocs et que tu viennes nous dire de respecter un endroit, alors que tu ne saurais pas le faire toi-même ?

- La ferme, je n’ai personne en ce moment. Et toi, avec tes 36 amants, tu t’en sors ? Aller, je ne veux pas qu’on me voie trainer avec quelqu’un comme toi. J’aurai mauvaise réputation après. D’jà qu’il faut qu’on soit sœur, ne m’imposes pas ta présence, tu veux ?!

-Aurais-je vexé ma petite sœur ? Sérieux, ce n’est pas du tout ton genre de musique. Alors, dis nous pourquoi ? T’as flashé sur celui qui joue ?

-Tu m’énerves. J’vais aller vomir le médoc si tu continue. Et la course poursuite pourra à nouveau continuer. Et comme toujours tu ne mettra pas la main sur moi et je passerai encore plusieurs mois sans médicament. Bouh, je risquerai de faire une crise d’asthme à chacun de mes pas, de ta faute… Sois rongée par la culpabilité sœur indigne. Et en plus pour être Bouffondor faut pas être fortiche… Je savais que ta famille ne valait rien, mais à ce point..

-Arrête ton cinéma un peu, Lorelai, t’es vraiment une immature, tu sais ca ? Aller, nous, on bouge, entrainement de Quidditch.

Lorelai soupira, lorsque la bande de rouges s’était éloignée, Lorelai courra jusqu’aux toilettes, à quelques mètres seulement et alla régurgiter les médicaments. Elle n’aimait pas ca. Même si elle s’était sentie mal quelques minutes au par avant, elle ne supportait pas et assurait que ca allait très bien. Même lorsqu’elle ferrait une crise, on parie qu’elle dira que c’est juste le stress. Elle est irrécupérable. Tant pis. Elle se passa les mains à l’eau, et bu un coup au robinet, encore heureux que l’eau n’était pas polluée, par ici. Après quelques pas, elle rouvrît pour la seconde fois la porte de la salle de musique et la referma délicatement. Elle s’avança à pas feutrés, essayant de ne pas déranger la jeune femme. Pas de sa faute, si pour une fois, elle aimait la musique de piano.. Enfin, c’est parce que ca l’avais calmée, un peu.

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Shay Whorin
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeLun 19 Mai - 17:07

Ignorante de la scène qui venait de se dérouler à l’extérieur de la pièce, Shay avait continué à jouer. Ses doigts glissaient, mu par une force sûrement... magique, sur les touches blanches et noires. Elle ralentit la mélodie, sans s’en rendre compte, dès lors que la présence derrière elle, quitta la pièce. Elles n’avaient pas parlé. Il n’y avait pas besoin de paroles. Et Shay se reperdit dans ses pensées.

Abîme bleuté.
Regard d’espérance.
Main tendue.

La serdaigle avait toujours pensé que personne ne pourrait atteindre la fille derrière la carapace. C’était proprement impossible. Les gens étaient... moches. La foule, angoissante. Le décor, oppressant. Elle avait longtemps eu peur. La petite fille perdue de son passé faisait toujours partie de son cœur. Oh, elle avait eu beau tenté de l’effacer, ou même de se forcer à croire qu’elle avait réussi, une partie d’elle-même continuait à avoir peur des autres. Shay avait donc tout fait pour se transformer. Et, ça n’avait pas été dur. La peur s’était changée en réserve, puis, en froideur, voir même en cynisme.
Une petite flamme était cependant parvenue à trouver son cœur à travers les glaces qu’elle avait érigé. Une petite flamme au doux nom d’Anaïs.

Anaïs.

Sa première amie.
Sa meilleure amie.
Une partie d’elle-même.

Partie en fumée, il y a de ça bien longtemps à présent. En même temps que la folie secrète qu’elle avait insufflé à Shay. La jeune serdaigle s’était reperdue. Pour s’enfoncer davantage encore. C’était son secret, son gouffre sans issue, son obscurité insondable. Anaïs partie, les efforts de cette dernière pour réveiller Shay, avaient suivi.
Les années, semblant aussi courtes les unes que les autres, s’étaient écoulés tranquillement, complètement insipides. Shay s’était doucement glissé hors de sa torpeur. Ely l’avait beaucoup aidé, il est vrai. Et même si Shay paraissait humaine, au fond d’elle-même, elle ne restait qu’une princesse des glaces, piégé dans son passé.

Le bruit léger de la porte l’a sorti de sa torpeur. La visiteuse était de retour. Elle ne gênait pas Shay, et cette dernière ne cessa pas de jouer. Elle avait la sensation que sa musique pouvait peut-être aider sa camarade. Cette dernière laissant sa fatigue embaumer la pièce. La bleue et bronze ne savait pas si elle avait fait un marathon ou non, mais les muscles de la jeune fille semblaient lasses. Ce fut peut-être pour cela, que les mains de Shay s’activèrent à un rythme plus reposant, sans réelle lenteur. Elle se laissait aller à la douceur de la mélodie, espérant ainsi calmer la jeune fille et son possible trouble.
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeSam 31 Mai - 2:21

Lorelai rentra donc dans la classe de musique où elle avait laissé quelques minutes au par-avant la pianiste, pour faire partir quelques bruyants individus de Gryffondor. Elle avait mal à la gorge d’avoir été vomir le cachet que lui avait donné sa sœur par obligation. Lorelai n’aimait pas les médicaments. Et puis, elle ne se sentait pas si malade que ca. Bien sûr, des fois elle avait du mal à respirer, comme tout asthmatique ne prenant pas ses cachets depuis un long moment, mais au bout de quelques minutes de longues respirations, le début de crise passait. Tant mieux, d’un côté. Mais ce que sa sœur ainée redoutait et arriverait sans doute un de ces quatre, c’est la crise d’asthme qui aurait raison de l’entêtement de Lore par rapport aux médicaments.

Si elle a besoins de médicaments, ce n’est pas pour l’ennuyer… Mais essayez un peu de la raisonner… Lore en plus d’être asthmatique commençait à avoir certaines habitudes purement Anorexique, tels que se faire vomir, beaucoup de sport et manger très peu et que végétarien. Attention aux maladies… Bref, elle reprit place à nouveaux sur une table, les pieds sur le banc et elle regarda la pianiste, Lorelai ne savait pas de quelle maison elle était, ni son identité. Elle ne connaissait pas tout le monde dans Poudlard. Enfin, elle faisait attention aux personnes qui n’étaient pas chiantes. Aux personnes qui étaient intéressantes à ses yeux. Et des fois comme elle ne remarque pas la personne, bah, elle ne fait pas connaissance. Ici, même si c’était une Gryffondor, elle avait l’air bien, la fille. L’air de la musique se radoucit. La musique adoucis les mœurs, calme, relaxe..


Lore aimait bien l’air que jouait la jeune pianiste, elle ne connaissait pas, mais elle appréciait. Soupir. Lorelai ne faisait pas de piano. Elle n’en a jamais fait. Elle sait juste faire une ou deux notes, comme ca. Mais elle, elle préfère la guitare. Classique et autre. Son instrument de musique préféré n’est autre que ses cordes vocales. Elle aime bien chanter. Même si elle trouve sa voix pas terrible- terrible, elle sait chanter.. Mieux qu’une certaine Lorie… XD Silence des humains, juste le piano émettait un son. Relaxant. On pouvait jouer des heures avec nos instruments, quand on est à fond dedans. Que ca soie pour oublier, pour se détendre, se relaxer, ou faire autre chose simplement. Lorelai regarda l’horloge. Il n’était pas tard et le temps avait l’aire de passez très lentement..

Trop lentement. L’impression d’oubli du temps que donne la musique n’avait pas l’air d’attendre Lore, qui se préoccupait toujours du temps. A croire qu’elle comptait le temps qu’elle était sur terre. Malade. Lore était malade mentale. Enfin, je ne pousserai pas jusqu’à dire ca. Elle a juste un problème avec les médicaments et un avec la nourriture depuis un ou deux mois. Allez savoir ce qui lui passe par la tête. Elle restant néanmoins silencieuse. C’était partit pour pas parler de tout le concert gratuit ! Enfin, peut-être dérangeait-elle la virtuose ? Des fois, c’est vrai qu’on aime pas trop avoir le regard d’une personne sur soi lorsqu’on travaille, ou fait une activité autre.. Lorelai hésita.. Se lever et partir, rester un peu et écouter ou encore rester jusqu’à ce que l’une des deux en aie marre, soit d’écouter, soit de jouer.. Dur choix. Lorelai opta pour le second, attendre un peu, et partir ensuite.
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeDim 1 Juin - 0:39

Il fut un temps où elle n’avait été que sauvagerie. Animal pourchassé, qui sortait les griffes un peu trop rapidement peut-être. Shay avait eu l’habitude, depuis qu’elle avait la capacité de raisonner par elle-même, de se méfier des autres. Les gens n’étaient pas à proprement parler des « personnes de confiance ». Avait-elle une fois, eu cette innocence qui caractérise si bien les enfants ? Bien sur. La réponse était évidente.

Parfois, la dureté n’est pas innée. Elle vient avec le temps. Et elle n’en est que plus forte.

La blonde avait cet éclat de glace qui la vieillissait plus que nécessaire. Mais cette lueur habituelle s’adoucissait à certains moments, comme lorsqu’elle se mettait à jouer par exemple. Dans ces cas là, il n’était pas impossible de parler avec elle. Avec son coté qu’on pouvait qualifier de presque affable. La jeune femme ne voulait pas cesser la mélodie. Cependant, elle avait une certaine envie de se tourner vers sa visiteuse pour la regarder dans les yeux. Ses doigts se mouvaient dans un ballet artistique donnant le tempo au piano de bois.

Dure, sauvage ? Inapprochable. Aveuglée par sa peur, qu’elle transformait en quasi agressivité. Mais, elle n’en restait pas moins une enfant. Et une enfant, bien que peu curieuse, se sentait tout de même attiré par quelques rares objets d’attention vers lesquels elle pouvait se rapprocher de temps à autre.

Et ce fut le cas ce jour là.

La lune avait absente ce soir là. Elle avait déserté le ciel. Laissé les étoiles seules avec ces masses sombres. Cumulus, nimbus et autres amas vaporeux. Son absence n’était quasiment jamais remarquée. Mais pas ce soir là. Parce que ce soir là, Thomas avait fait un cauchemar. Oh, ce n’était pas la première fois, loin de là. Il n’était arrivé chez la grand-mère que depuis près de dix jours. Pas assez pour qua la bonhomie de la vieille espagnole agisse sur lui, et le rassure. Et lorsque ces songes obscurs envahissaient son esprit, il avait prit l’habitude de se rassurer grâce à la lune. Imposante, elle faisait descendre ses rayons de luminosité claire sur tous les reliefs du paysage qu’il pouvait contempler de la fenêtre. Et ces quelques instants qu’il s’autorisait suffisaient à apaiser sa respiration, et son rythme cardiaque. Il se sentait simplement mieux, sans rien n’avoir à faire qu’à rester là, au bord de la fenêtre à observer cette majestueuse représentation de lumière.
Mais voilà, ce soir là, elle avait été absente. Elle l’avait laissé tombée, tout comme l’avaient fait ses parents. Thomas s’était mit à pleurer, gémissant contre le mur, auquel il s’était adossé. La fenêtre, au dessus de sa tête, preuve ultime que la lune n’était pas là. Sa lumière s’en était allée. Jusqu’au bout, il n’y aurait plus que ténèbres autour de lui. Il était sûrement maudit en fait. Ca devait être la véritable raison. Sinon, pourquoi ses parents seraient ils partis sans lui ? Et pourquoi la lune ne l’aurait-elle pas accueilli comme d’accoutumé ? Les sanglots de Thomas avertirent la vieille femme qui marchait dans les couloirs à cette heure de la nuit. Elle ouvrit doucement le battant de la porte de a chambre, et posa son regard éternellement bienveillant sur la petite masse, recroquevillé sous le rebord de la fenêtre. Elle l’avait tant de fois retrouvée ainsi, et à chaque fois, son cœur se serrait. Un enfant abandonné. Voilà ce qu’il était. Ses parents n’étaient pas morts comme, dans de rares occasions, elle aurait préféré. Non, ils étaient partis, en le laissant derrière eux. Et jamais rien n’avait été découvert sur eux, qui auraient pu aider à les retrouver. Thomas ressentait toujours ce manque, cette absence, cette sensation d’abandon qu’avaient fait naître en lui ceux qu’on pouvait appeler ses parents, et la vieille femme savait que cela prendrait du temps avant de pouvoir chasser ce sentiment. Alors ce fut avec douceur qu’elle s’approcha de lui. Elle n’essaya pas de ne pas faire de bruit, oh non, ce n’était pas la peine de le terrifier davantage en apparaissant d’un coup à ses cotés. Il était suffisamment touché pour ça. Avec des gestes délicats, emplis d’une chaleur sans nom, elle l’approcha de sa poitrine, et le cala contre elle en quelques secondes. Trop fatigué d’avoir laissé échapper toutes ces larmes, il ne se débattit pas, et se cala même un peu plus contre le corps chaud et rassurant de sa nouvelle tutrice. Malgré les années qu’elle avait derrière elle, et malgré son gabarit sur lequel on pouvait polémiquer, elle le souleva du sol, et descendit les escaliers à pas presque silencieux. Elle les mena en direction du couloir qui longeait la porte de sa propre chambre et pénétra dans une pièce secrète. Secrète parce que sa porte se trouvait sous l’escalier, et qu’elle se cachait parfois à la vue des visiteurs. Les enfants, eux, ayant l’habitude de vadrouiller dans tous les recoins de la maison avaient connaissance de cette pièce, mais ne s’y rendaient pas. Premièrement parce qu’ils ne savaient pas ce qu’elle contenait et qu’ils avaient tout ce dont ils avaient besoin dans les autres. Et deuxièmement, parce qu’elle était fermée d’ordinaire. Ce soir là, la femme s’y rendait. Elle attendait toujours que ses enfants dorment pour pouvoir y faire un tour. Elle porta Thomas à l’intérieur et le déposa dans un petit canapé de tissu vert forêt, qui commençait déjà à s’affaisser en son centre. Thomas serra immédiatement le coussin le plus proche dans ses bras lorsqu’elle se fut soustraite à ces derniers. Puis, elle s’éloigna et il leva instantanément la tête pour la regarder, la peur se reflétant dans ses prunelles. Elle lui adressa un sourire puis, se tourna vers le piano au milieu de la pièce. Thomas ne l’avait pas encore aperçu, son attention portée exclusivement sur la vieille dame, ou son gilet dans lequel il avait auparavant plongé la tête. Elle s’assit élégamment sur le petit meuble qui se dressait fièrement derrière le clavier de touches, avant de faire craquer ses doigts sans brusquerie. Une inspiration. Et elle commença à jouer.

Peut-être était ce l’ambiance. Peut-être était ce Thomas et ses yeux écarquillés. Peut-être était-ce le sourire que la vieille femme adressa au jeune garçon à un certain moment. Peut-être était ce même l’absence de la lune ce soir là.

En tout cas, ce fut à cet instant que le piano devint l’un des rares objets d’attention auxquels Shay accordait de l’importance. A pas de loups ce soir là, la fillette les avait suivi, et s’était postée à l’extérieur de la pièce, sachant parfaitement ce qui s’y passait.

La serdaigle sourit à ce souvenir. Thomas était parti deux ans plus tard. On avait fini par retrouver un couple de personnes âgées, les parents de la mère, qui avaient voulu l’accueillir au sein de leur famille, là où il avait dore et déjà sa place. Jamais elle n’avait oublié ce timide petit garçon. Jamais elle n’avait oublié cette soirée. Jamais, elle n’avait oublié que c’était ainsi que son amour pour le piano débuta. Jamais, elle n’oublia que la première pierre de la confiance avait été posée ce soir là.

Shay raffermit sa prise sur les touches, y instaurant un rythme légèrement plus saccadé, un rythme qui aurait été merveilleux accompagné d’un violon, ou d’une guitare. Puis, son regard ayant gardé cette pointe de chaleur que sa musique et ses souvenirs lui avaient donnés, la serdaigle se tourna vers la jeune fille, derrière elle, et lui adressa un sourire bienveillant.

L’espace d’un instant, elle eut l’impression d’être à la place de la vieille dame, ce soir là.
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Lorelai Shadown
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeVen 6 Juin - 19:22

La jeune femme continua à jouer du piano, changeant un peu le rythme, tantôt vigoureux, tantôt plus doux, comme si une pensée venait de naitre dans son esprit. Tantôt, le rythme était saccadé. Une oreille non attentive n’aurait pas autant remarqué le changement, mais ici, Lorelai était très attentive à la musique, au son que le piano libérait, par la jeune femme qui appuyait sur les touches au fur et a mesure de la chanson. Lorelai soupira silencieusement et repensa à la dernière fois qu’elle avait jouée de la guitare. Ca devait faire quelques mois quatre, peut-être.. Elle était en train de jouer avec sa guitare sèche, magnifique, elle était noire sur les côtés et le dos, et elle était d’une teinte beige sur le devant. Un cheval avait été dessiné sur la face beige de la guitare. C’était pour son ex qu’elle jouait, c’était son ex qui lui avait acheté et dessiné sur la guitare.

Au par avant déjà Lorelai savait jouer de la guitare, mais n’en avait qu’une d’occasion. Une qui n’était pas d’une superbe qualité. Celle que son ex lui avait achetée, elle, était toute nouvelle et produisait le meilleur son que Lorelai avait entendu. C’était ce qu’elle pensait, car pour elle, ce qu’un proche nous achète est toujours mieux que ce que l’on nous achète quand on supplie, et que c’est la pire des qualités, il faut le dire. Ce jour là, il faisait beau. Ce jour là, Lorelai était dans un parc de Londres. Ce jour là, elle était accompagnée. Ce jour là, Lorelai était assise dans l’herbe, avec le soleil qui réchauffait doucement sa peau déjà bronzée par le soleil. Ce jour là, elle avait sa belle guitare offerte par son ex. Ce jour là était un magnifique jour, mais aussi un jour désastreux. Ainsi donc, Lorelai était assise dos à un arbre, dont l’ombre tournait le dos à Lorelai. Elle était assise jambes croisées, une guitare en main, en enchaînant les accords. Peux de gens se trouvaient là à cette heure de la journée.

Tous ou presque travaillaient ou étaient à l’école. Juste Lorelai prenait le temps de ne rien faire, de ne pas travailler, de se relaxer. Elle avait prit congé de Poudlard pour une semaine, avec mot des parents. En jouant, ses accords résonnaient et elle n’entendit pas que quelqu’un de rapprochait à pas feutrés. Elle jouait et fut surprise, lorsqu’elle entendit quelqu’un qui l’accompagnait en chantonnant. Elle continua a bouger ses doigts sur le manche et balayait encore les corde de sa main droite tout en regardant qui l’accompagnait en voix. Elle reconnaissait la voix, cette voix qui la faisait frissonner et pourtant la rendait si heureuse. Son regard s’arrêta sur le visage de la personne. Ces yeux bleus, sa longue chevelure noire et son teins si clair, ce sourire que Lorelai aimait tant.

La personne s’assit aux côtés de Lorelai, n’arrêtant pas les vocalises, Lore, n’arrêtant pas d’enchaîner les accords.. Après quelques minutes de musique et de chant, Lorelai et la personne en question s’arrêtèrent et se regardèrent avant de se dire un graaaaand bonjour. Et viens là que j’t’embrasse et que je te fasse un gros câlin quoi. Cette personne était tout pour Lorelai. Lore se remit bien droite contre l’arbre et la jeune femme qui l’accompagnait se mit contre elle. [Tu vois Sôhji, dans le manga nana ? Une fois il prend sa copine près de lui, elle est contre lui, assise entre ses jambes dos à son tors Oo. Bah Lore est comme ca avec la d’moiselle, un peu.. XD] Bref. Un moment passa, elles parlèrent de choses et d’autre lorsqu’enfin. Les paroles que Lore n’aurait jamais cru entendre de la bouche de Mary.. « Lore, je penses que ca peux pas marcher..

On est trop différentes, nos parents sont trop intolérant pour ce genre de choses.. » Ce fut la dernière fois que Lorelai revit la guitare, car l’instant d’après, Lore poussait la gueulante, elle trouvait ca bête de tout arrêter d’un coup de tête. Et puis, Lore partit super en colère contre son amour perdu pour des bêtises. C’était fini, et Mary n’avait plus qu’à garder la guitare. Si elle voulait parler, mettre tout au clair, Mary savait où trouver Lore, ce qu’elle ne fit jamais. Elles n’eurent pas d’explication claire.. Tant pis. Lorelai en rentrant chez elle avait saccagé sa chambre, sa guitare d’occasion comprise. Ca faisait plus de quatre mois, mais pas encore cinq. Cinq mois sans jouer à la guitare, pauvre de Lore. Retour à la réalité Lorelai regardait distraitement vers le piano, elle vit la jeune femme pivoter un peu tout en jouant, de telle sorte que Lore voie son visage. La jeune femme eut un sourire à l’égard de Lorelai, qui baissa les yeux, la tête. Elle n’était pas de Serpentard, sinon Lore l’aurait déjà remarquée.

Il lui semblait qu’elle était à Serdaigle. Ou Gryffondor, peut-être ? Quoi qu’il en soit, Lorelai lança un regard en biais vers les murs, les autres places, recherchant peut-être quelque chose à quoi se raccrocher, une bouée de sauvetage ? Son regard se perdit à nouveau mais sur une guitare… L’envie était plus forte que Lorelai. Vous connaissez, vous, ce besoin que l’on ressent après un long moment d’oubli, d’abstinence, un peu, de recommencer, réessayer ? Lore avait envie de rejouer à la guitare. Ca lui manquait, même si elle avait voulu faire une croix dessus. Oublier son passé en quelques sortes. Lorelai se leva. Pendant que la musique était parfaite pour l’accompagnement en guitare. Lore prit la guitare par le manche, et se rapprocha de la virtuose en chef, s’assit et joua, accord sur accord comme avant, comme si elle n’avait jamais arrêter un seul jour la guitare, comme si elle avait toujours pratiquer, même depuis ces 5 derniers mois.

Personne ne connaissait l’existence de Mary dans la vie de Lore, car elle était plutôt très réservée et ne parle de sa vie privée qu’avec des personnes en qui elle a extrêmement confiance. Et pour l’instant, elle n’osait plus faire confiance, de peur qu’on la trahisse. Les deux instruments résonnèrent en parfaite harmonie dans la salle déserte, dont la seule vie était celle de la jeune virtuose et de Lorelai. Elles avaient pour spectateurs des bancs.. Des instruments et des posters.
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Shay Whorin
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeMar 10 Juin - 23:31

Hj: Peut mieux faire, sorry.

Dj:
De légères notes s’élevèrent, accompagnant avec douceur sa propre musique. Elle ne pu retenir un sourire d’égayer son visage si souvent froid. La guitare s’aligna au piano. Deux instruments pour une mélodie. Deux instruments pour un rythme. Deux instruments pour un instant.

Deux instruments.
Deux filles.
Deux maisons.
Une salle de musique.

Shay alourdit les notes, laissant la clarté aux cordes de la demoiselle, osant un contraste entre les deux morceaux de bois. Elle se tenait, le dos droit, quasi devant elle, s’enhardissant de ce moment où leurs deux mains s’amusaient à ne pas laisser le temps prendre de la distance. Non, elles jouaient, contrôlant l’espace de la pièce, comme si rien n’existait plus autour d’elles. Elles réinventaient le monde, avec leurs propres mots, à la douceur mélodieuse. Comme si plus rien n’avait d’importance, et que tout s’était figé. Il n’y avait plus d’école, plus d’élèves, et plus de professeurs, seul l’instant présent lors duquel elles se plongeaient dans leur imagination, leur passé, leurs souvenirs, leur créativité, leurs espoirs, et leurs rêves.
La serdaigle voyait sous ses paupières, de nouveau closes, les raisons pour lesquelles elle était devenu ce qu’elle était à présent. Elle se voyait au fil des années, se mouvoir et devenir cette fille de 17 ans qui jouait au piano dans une vieille salle de musique où si peu de personnes se rendaient encore de nos jours.

Elle se laissait porter, par plaisir de ce moment, mais peut-être aussi par peur. Peur de cesser tout mouvement, de mettre un terme à cet instant. De revenir à la réalité, si dure soit elle. Elle avait peur de se retourner, de devoir recommencer à marcher, de s’avancer dans ce couloir étroit, où tout paraissait froid. De devoir admettre que seule la musique avait cette capacité de l’adoucir au point qu’elle puisse sourire sans en éprouver de remords envers elle-même. Shay pencha sa tête sur le coté, ses paupières toujours fermées, un frisson lui parcourant la nuque. Combien de temps cela faisait-il maintenant ? Une heure probablement. Peut-être plus, qui sait. Shay inspira doucement, son esprit revenant sur terre avec lenteur et surtout à contrecœur. Elle devait arrêter de se réfugier ainsi dans la musique, ce n’était qu’espérer que tout s’arrête autour d’elle, en vain. La serdaigle soupira et peu à peu, son rythme se ralenti, pour finalement cesser. Assise là, sur le petit fauteuil, devant le piano de l’école, elle garda la tête basse, attendant elle ne savait trop quoi.
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeMar 15 Juil - 17:19

[Vas savoir ce qu'il me passe par la tête x) ]

Les instruments des deux jeunes femmes résonnaient en cœur dans la salle de musique déserte. Dans ce cœur, les deux jeunes femmes égaillaient la pièce, lui donnant une âme, une vie. Quelque chose de beau, d’unique et d’inimitable. Jouant les accords du plus simple au plus compliqué, pour rejoindre le son que produisait le piano, suite à l’impulsion que la jeune femme mettait sur les touches. La musique remplissait la salle quelques minutes encore, avant de se perdre au loin, dans les murs de la pièce. Les deux jeunes filles arrêtèrent de jouer de leur instrument, avant que la porte de la salle s’ouvre à nouveau. Lorelai regarda les arrivants. Youppie, ses supers amis Gryffondor avec devinez qui à leur tête ? Cette chère sœur ainée. Lorelai avait remit la guitare sur son socle ramena ses jambes à sa poitrine, elle posa sa tête sur ses bras, posés sur ses genoux. C’est sur que sa sœur la laisserait pas en paix. Sa sœur était vraiment collante, lorsqu’elle le décidait. Ca énervait Lorelai plus que tout. LA petite bande de Gryffondor se rapprocha, et la seule fille de la bande se mit à parler :

-Alors ? Lore, c’est elle ta copine ? Enchantée, moi, je suis la sœur de Lorelai, oh, tu t’appelles Shay non ?. Pourquoi tu fais cette tête Lore ? Tu n’aimes pas présenter ta famille ? Tu sais, ton ex on ne l’a même pas connue nous.
-Fermes la, tu veux ? Je n’ai pas de copain, pas de copine, et pourquoi tu viens toujours m’ennuyer ?

Lorelai lança un regard de détresse à Shay, genre ca faisait à peine honte. Lorelai soupira et se leva. Le regard froid, elle passa près du groupe de Gryffondors, avant d’essayer de rejoindre la sortie, mais une main lui attrapa le poignet :

-Lâche-moi. Tout de suite !
-J’arrête de te faire chier si tu prends tes médicaments.
-J’les ai pris.
-T’as été te faire vomir, on me l’a dit.
-‘tin, t’en as pas marre de me surveiller? Moi, j’en ai marre, putain. J’me casse, tu m’énerve à toujours être dans mon dos, surveiller tout ce que je fais, contrôler ma put**n de vie!

Lorelai se défit de l’emprise de sa sœur et elle parti en courant. Courir, monter les marches jusqu’au plus haut,ne plus s'arrêter, arriver à la plus haute tour de Poudlard, grimper sur le bord, essoufflée, regarder à ses pieds, les gens qui marchent dans le parc, irrésistible envie de tomber, mais envie irréalisable. Lorelai n’aurait jamais la foi de sauter d’elle même, mais elle resta là, debout à regarder de sa hauteur les autres. Sa sœur l’énervait plus que tout, c’était une évidence, mais jamais elle l’avait rendue si honteuse. Elle n’avait pas voulu ébruiter l’affaire qu’elle appréciait assez les filles, tout comme elle appréciait les garçons aussi, mais ca gênerais certaines personnes si elles étaient au courant. D’une respiration haletante, Lorelai voulait une chose, une simple chose, qu’on la fasse redescendre de là. Non pas qu’il lui fallait de l’aide, mais il lui fallait un peut d’attention >w<’’’. Et si jamais sa grande sœur était arrivée, Lorelai sautait. Marre de l’entendre gueuler à tors et à travers, lui reprocher si et la, l'obliger à faire ce qu'elle ne voulait pas.
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Shay Whorin
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeMer 20 Aoû - 21:12

Shay assista à l’échange. Elle avait tranquillement tourné la tête lorsque la porte s’était à nouveau ouverte, ne sachant pas qui se tenaient là. Elle jeta un coup d’œil à leur blason, des gryffondors. D’après l’échange, il s’agissait là de la sœur de sa visiteuse. Et si celle ci souhaitait se faire obéir de la malade, une chose était sure, c’était qu’elle s’y prenait mal. Shay, pour avoir assisté à des scènes similaires, se doutait bien que la jeune serpy allait se braquer d’avantage. Et cela ne rata pas. Elle prit ses jambes à son cou, dès qu’elle pu se libérer de l’emprise de sa sœur. Shay se retint de soupirer. Elle prit son temps pour se lever, caressant du bout des doigts les touches du clavier, pus contourna le fauteuil sur lequel elle s’était assise. Après être passée à coté de l’instrument délaissé, elle ne s’arrêta pas devant le groupe qui était resté planté là. Aucun n’essaya de la retenir. Elle aurait peut-être du courir pour rattraper la serpentard, mais, premièrement, elle savait que si ça avait été le cas, on aurait continuer à la harceler en pensant qu’elle était sa copine, chose qu’elle ne voulait pas. Apparemment la verte et argent avait suffisamment vécu comme ça. Et deuxièmement, parce qu’étant une sorcière, elle n’avait pas besoin de cela. Nonchalamment, elle sortit sa baguette et la posa sur la paume de sa main. Une formule non formulée suffit et celle-ci se mit à tourner dans tous les sens avant de se poser définitivement. Shay reprit sa marche, et peu à peu, les marches e la tour se dessinèrent devant elle. Elle les escalada l’une après l’autre, pour parvenir au balcon, où s’était réfugier la dénommée Lorelaï.
Shay l’observa un instant, silencieuse comme toujours. Elle ne voulait pas forcément l’analyser, mais, ne savait pas non plus comment se tenir. Elle si froide, et si détachée, ne pouvait pas la laisser tomber. Si elle ne prenait pas ses médicaments, c’était son choix. L’obliger ne servait à rien. Lui parler, ça, ça pouvait être intéressant. Seulement… Shay faisait de son mieux pour faire croire qu’elle était muette et sourde. Chose qu’elle n’était pas évidemment. Alors comment se comporter. Finalement, ne sachant pas comment se conduire, elle avança doucement, et vint se poster à ses côtés.
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Lorelai Shadown
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeVen 29 Aoû - 3:34

La musique, le ton de cette musique restait dans la tête de Lorelai, musique si douce, musique aux vertus calmantes. Cette musique trottait dans la tête de la Serpentarde, en même temps que des images. Sa sœur qui l’énerve, sa sœur, ses médicaments. Stupide sœur, stupides parents, stupides médicaments, stupide tout, stupide Lorelai. Que faisait-elle là, perchée comme une idiote, se supprimer ? Il y aura toujours un idiot qui interviendrait. Lorelai soupira. Sa vie était si.. Contrôlée. Sa sœur la fait espionner, prend elle ses médicaments ? Mange-t-elle suffisamment ? Se fait-elle vomir ? Fait-elle ses devoirs ? Un ensemble qui l’énervait tout simplement. Elle voulait qu’on la lâche un peu. Elle avait 16 ans, elle n’était plus une gamine. Elle pouvait se prendre en charge quand même. Même ses cadets avaient plus de liberté qu’elle. Pour quoi ? Parce que elle, elle avait de l’asthme. Pauvre enfant souffrant, ne voulant pas de ses médicaments. Pourquoi ne pas prendre de
médicaments ?



Bonne question… Elle n’aime pas ca. Ce n’est pas naturel. Si elle doit mourir jeune d’une crise d’asthme, elle mourra jeune d’une crise d’asthme. Mais zut. Lorelai a atterri dans le côté obscure de Poudlard et pouf, il faut la surveiller. Ne venez pas charrier merci. Lorelai regardait en bas. Lorelai mit un pied vers le sol, Lorelai sauta. Dans ses rêves. Non, la jeune fille se contenta de s’assoir, les jambes dans le vide, attendre. Voir ce qu’il se passe. Tenter ou pas. Faire preuve d’un dernier courage ou renoncer, pour une raison tout autre ? Bonne question. Lorelai balançait ses pieds dans le vide, le bras contre le muret, la tête contre le bras en train de regarder le sol, un air distrait sur la figure, un regard vide. La porte s’ouvrit. Lorelai l’entendit et savait que si il s’agissait de sa sœur, elle aurait gueulé, directement, la rattraper, l’empêcher en quelques sortes de décider de quand sa serait sa fin. Non, là, pas un bruit, à l’exception de la porte qui se referma, et quelques pas. Du coin de l’œil, elle aperçu la fille qui jouait du piano, et qui, celons sa sœur, était sa copine. Ce qui n’est nullement vrai.


Lorelai était bel et bien célibataire, tant côté garçon, que côté fille, ce qui était bien mieux ainsi. Lorelai resta encore silencieuse un moment, le temps que ca passe, qu’elle n’ait plus autant envie de pleurer, de crier, elle avait mal, elle en avait simplement marre que sa sœur la poursuive, toujours à ses trousses pour l’humilier. Là encore. L’homosexualité est un sujet tabou, surtout dans l’école, avec certaines personnes, qui pourraient aller raconter telle ou telle chose, pouvant nuire, ou enfoncer une personne. C’est ca qu’elle n’aimait pas dans l’école. Si on se rend compte qu’on a mal choisi son école ou que simplement, on se fait ridiculiser, haïr par les autres, on ne peut pas changer d’école. C’est à présent Poudlard pour la vie. Ce qui faisait le plus peur à Lorelai. Sa sœur ne se rendait pas compte que Lorelai n’aimait pas le fait qu’on puisse découvrir qu’elle avait quelque attirance pour les filles, même si elle en avait principalement pour les hommes aussi, mais bon, c’est le fait que voilà, cette avant dernière année pourrait tourner au cauchemar, juste pour quelque paroles. En parlant de paroles, Lorelai se décida enfin à prononcer quelques mots :

Je suis.. désolée.. Pour ma sœur.. J’espère qu’elle t’a pas trop mise dans l’embarra. »


Dernière édition par Lorelai Shadown le Sam 6 Sep - 21:02, édité 5 fois
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Shay Whorin
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeVen 5 Sep - 22:16

Le courage. Cette valeur qui faisait défaut à un grand nombre de personnes. Même à certains rouge et or qui ne valaient leur répartition qu’à leur témérité inconsciente. Parce que oui, le courage étudié, le véritable courage, celui qui vous pousse à vaincre vos peurs, celui qui dépasse votre fierté et avec qui vous faites front aux difficultés, celui là a perdu la trace du cœur des hommes.
Autrefois, il n’en était pas ainsi. Les regards langoureux des damoiseaux et damoiselles resteront ancrés dans les anales pour le prouver. Qu’on regarde les histoires d’antan, qu’on tourne la tête vers le passé, que vos s’ouvrent vraiment. La vie n’a pas toujours été la même.
La technologie a changé les hommes. Les mœurs se sont transformées. Les us et coutumes se sont perdus sous les griffes de la facilité. Les comportements se sont vus dictés par de fausses lois de la lâcheté. Si facile de se décharger sur les autres ou sur les machines. A vrai dire, le courage s’est éparpillé en chemin.

Shay fixait le dos de la serpentard. Quel tourbillon pouvait bien se déchaîner en elle ? La relation entre sa sœur et elle n’avait pas l’air des plus agréables. La serdaigle était sûre que si elle avait tourné la tête à ce moment là, elle aurait pu voir dans ses yeux, une lueur de… panique, soigneusement cachée par sa colère. Ce qui n’aurai pas été étonnant. Selon elle, trouver le courage d’affronter sa sœur était une preuve de grande force. Mais faire face à ce qui la faisait souffrir le serait plus encore. Et Shay n’était pas certaine de ne parler que de souffrances physiques. La blonde fit encore quelques pas, sentant sa peau frémir à mesure qu’elle approchait du rebord de pierre. Le vent frais extérieur vint lui caresser e visage et faire voleter une de ses mèches. Mais son attention resta focalisée sur la silhouette de la verte et argent. Sa chevelure sombre tombait dans son dos en une cascade soignée.

La scène, vu par une tierce personne, aurait été saisissante. Shay et sa coupe blonde, debout à la gauche de la demoiselle brune, qui elle, était assise sur le rebord. Quel tableau troublant selon elle. Et selon certainement n’importe quel personne suffisamment saine d’esprit. La fille qui fuit sa famille et ses problèmes alors qu’un grand nombre d’élèves sont au courant. L’autre qui fuit juste. Parfait mélange de folies hétéroclites. Whorin leva la main droite en un mouvement fluide et silencieux.
La brunette pouvait bien dire ce qu’elle voulait, Shay n’était pas le moins du monde dérangée. Elle n’avait d’ailleurs rien répondu, méditant les mots prononcés et le ton employé. Le souffle légèrement saccadé sur lequel les paroles avaient glissées pour finir dans le cœur de glace de la serdaigle ; où elles avaient été analysées avec ce qui ne serait pas souvent : le cœur de Shay. Elle avait gardé le silence, puis finalement, s’était aidé de sa main sur son épaule pour enjamber la bordure et venir s’installer à ses cotés. Après un silence, Shay se décida à parler.


- Si tu sautes, je saute.

C’était peu. Bref et concis. Mais suffisant. Pouvant être prit pour de l’humour, elle n’en était pas moins sérieuse.
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeSam 6 Sep - 1:49

Lorelai resta immobile, le regard vide dans le vide justement. Elle regardait d'un air discret ce qu'il se passait là, en dessou. Les gens qui se chamaillaient, qui jouaient, qui se dirigeaient vers un cours. Lorelai, quand à elle, elle se battait avec sa conscience, pour déterminer si oui ou non, elle sautait, si oui ou non, elle retournait dans son dortoirs et oubliait toute cette histoire. Impossible d'oublier. Trops se passait, s'était passé. Le coeur battant, elle se questionnait. Que serait le monde sans elle? Normal. Ce n'est pas sa vie qui boulverserait le monde. Ni même Poudlard. Personne ne s'en soucierait de toute manière. Elle, la chieuse professionnelle, ne pourrait manquer à personne. C'est ce qu'elle se disait. A la limite, tout le monde s'en porterait mieux. Elle aussi, ne plus devoir supporter ce monde pittoyable de clones. Tout le monde se ressemble, maintenant, la différence fait peur, la différence éloigne. Lore soupira, la fille qui était non loin derrière elle ne répondit pas à l'excuse de Lorelai, qui avait espéré ne pas la choquer. Elle vit la fille arriver à ses côtés, et s'assoir près d'elle, les pieds dans le vide aussi.



Lorelai regarda la jeune Serdaigle d'un air interrogateur. Cette dernière se mit à parler peux également. Quelques mots seulement. Des mots qui firent réfléchire la jeune Serpentarde. Si tu sautes, je saute. Pourquoi cette réaction. Le regard bleu perçant se planta sur la jeune blonde. Qu'est-ce qui lui passait par la tête pour dire ca. Elles ne se conaissaient même pas. Elle n'avaient que joué quelques minutes ensemble une mélodie calme, douce et reposante. Laissant son regard sur la jeune femme elle essayait de penser. Pourquoi, pourquoi dire cela? C'était une attitude plutôt étrange, folle même un peu. Personne de saint mentalement n'irait dire ca. Pas même quelqu'un de la famille. Il ne leur viendrait jamais à l'idée de dire ca. :



Pourquoi? Pourquoi tu dis ca? C'est incensé. »



C'était vraiment incencé, c'est vrai. Pourquoi sauterait-elle, si Lore décidait de sauter? Elle n'y gagnerait rien. Elle pourrait juste.. mourir à son tour. Ca ne servait à rien. Lore se pencha un peu, regarder ce qu'il se passait au pied du château, là un groupe de deux ou trois personne commencait à leur lancer des regards. Super, dans Cinq minutes, tout le château serait allerté. C'est étrange comment les informations vont vites dans l'école. Elle rappliquerait et elle sauterait. Lorsqu'elle parle d'une elle, c'était sa soeur bien sur, de qui d'autre, franchement? Qui pourrait la pousser à sauter de la tour à pars elle? Personne presque. Se penchant un peu plus, essayant de mieux distinguer le visage des gens au pied de la tour, les cheveux de la jeune brune retombèrent sur ses épaules et formant une sorte de mur de cheveux. (Fin, là il est un peu tard, c'est normal que tu comprènnes pas tout xD).
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Shay Whorin
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeDim 7 Sep - 0:57

Shay n’avait pas peur de mourir, pas peur de disparaître, sans avoir laissé quelque chose derrière elle, comme tant de personnes le souhaitaient. Ce n’était pas son but, pas ce qu’elle voulait, ni ce qu’elle désirait au fond d’elle-même. Shay faisait partie de cette race de rares personnes à n’avoir aucun but si ce n’est celui de devenir invisible, et pourquoi pas de souffrir, autant qu’ils le méritaient. Oui, il était bien probable qu’elle avait dans son cœur, le désir que qui que ce soit et pourquoi pas, une force supérieur, la punisse pour ses fautes commises par le passé.
Mourir n’était donc rien pour elle. Qu’elle s’efface, personne ne serait là bien longtemps pour la pleurer. Sa grand-mère de cœur et peut-être bien Ely, oui, elles, elles seraient là, pour rester droites devant sa tombe. Shay releva la tête pour contempler les étoiles invisibles en plein jour. Non, elle ne regardait pas le ciel bleu, ni les élèves en contrebas, elle ne portait pas non plus son attention sur le parc si magnifique de Poudlard, elle n’avait d’yeux que pour ce ciel de nuit qu’elle ne voyait que dans ses prunelles de morte toujours en vie.

La serdaigle sentait le regard interrogateur de la serpentard sur elle, mais elle ne chercha pas son regard. Elle ne bougea pas, en attente, aussi précieuse qu’une goutte d’eau un jour d’orage. Encore une fois, le tableau qu’elles représentaient restait frappant, sa voisine, fixant le bas, et elle, fixant le haut. Cette pensée lui tira un sourire. Elle n’aurait pas le droit au paradis, elle ne pourrait que le rêver, indéfiniment, jusqu’à ce que sa vie s’arrête. Le temps ne serait que poussière entre ses doigts, elle ne vivrait qu’errance jusqu’au bout. Pourquoi ne pas en finir maintenant ? Pourquoi ne pas saisir sa chance pour une fois et faire le bon choix, qui pourra peut-être lui amener la paix intérieure ?
Peut-être bien à cause de la demoiselle à ses cotés. Lorelaï avait le droit de vivre, droit de savourer chaque instant à commencer par le présent, droit d’avancer pas à pas, pour suivre le chemin qu’Elle aurait choisi, droit d’offrir son sourire quand elle le voudrait et à qui elle le souhaiterait, droit d’être la personne qu’elle avait décidé d’être, et surtout, droit de lever les yeux pour fixer un ciel qui la surplomberait avec beauté et douceur.


- C’est insensé à tes yeux, pas aux miens.

Elle avait dit cela d’un ton doux, de celle qui parle, comme si elle disait ses derniers mots, comme si de sa voix, elle voulait préserver les merveilles de ce monde, comme si, plus rien ne pouvait la toucher à présent. Si seulement Lorelaï pouvait comprendre son point de vue, elle verrait alors que savourer la vie est peut-être bien le plus beau des cadeaux, et qu’en faire savourer les autres, était, pour elle, une excuse à ses pêchés d’autrefois.
Anaïs lui avait dit un jour que la folie des hommes était certainement de passer à coté du présent, pour foncer vers l’avenir et en oublier le passé. Shay avait souvent médité ses paroles, et celles-ci s’accordaient avec les siennes. Elle avait été une grande amie pour elle, sa bouée de sauvetage comme elle l’appelait parfois et à travers son regard, elle avait su regarder les gens sans haine, ou mépris. Dans son cœur s’étaient insinués des sentiments, tels que l’espoir, le courage, l’amitié, et même l’amour. Oh pas l’amour avec un grand « A », non, celui là n’existait pas chez elle, et n’existerait certainement jamais, étant proprement incapable de le vivre ou même de savoir ce que c’était. Non, il s’agissait d’élan d’amour envers les personnes auxquelles elle devait beaucoup, à ces personnes qui l’avaient regardé avec cette lueur si étrange et inconnue à son cœur, à ces personnes qui l’avaient accueillies à bras ouverts, comme si elle avait le droit d’être quelqu’un.


- Tu as un devoir de vivre.

Oui, elle avait en devoir d’être quelqu’un, et de choisir sa propre vie. Elle, elle avait des gens qui l’aimaient au point de se faire détester par elle. Elle était une personne vivante, qui avait sa route à tracer, ses espoirs, ses rêves et ses croyances à fonder, et quand bien même, elle était à serpentard, la maison dite de sang pure et d’objectif ambitieux, elle saurait certainement mener à bien ce que lui dictait son cœur.
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MessageSujet: Re: La musique pour moyen d'évasion.   La musique pour moyen d'évasion. Icon_minitimeSam 20 Sep - 4:27

Lorelai resta désemparée. L'attitude de la Serdaigle la déroutait totalement. Elle ne comprennait pas. Pourquoi? Pourquoi cette fille lui avait-elle dit qu'elle sauterait si la vert et argent sautait aussi? Pourquoi avait-elle dit que c'était une réaction incensée pour Lore mais pas pour elle? Pourquoi était-ce un devoir pour Lore de vivre selons la bleu et argent? Chantage. Le regard bleu acier de Lore s'était à nouveau posé sur ses pieds, suspendus dans le vide. Une chutte serait si vite arrivée, pourquoi pas. Elle se tu et écouta. Ecouter quoi? Le souffle de la bleu et argent. Elle se concentra sur ce dernier comme si elle avait l'habitude, si elle le faisait souvent. Elle ne le faisait pas toujours, uniquement lorqu'elle sent qu'elle est très près de la crise d'asthme. Une légère brise de vent, assez chaud, vint caresser le visage des deux jeunes personnes présentes. Les longs cheveux noirs de Lore se mettant à bouger au rythme du vent. Son souffle à peux près calmén, Lore refarda au loin, voyant les grandes étendues de liberté se profiler à l'horizon. Soudain, la porte menant des escaliers au haut de la tour s'ouvrit à grande vollée en un grand claquement de porte.

Lorelai surprise pensa directement que c'était sa soeur, et elle réagit au quart de tour suite à cette impression. Elle se releva directement et fut à nouveauxdebout sur le muret. Personne. Elle devait bien avoir l'air stupide. De suite, ses joues virèrent au rouge léger. Ce n'était que le vent qui l'avait éffrayer. Bête Lorelai. Peureuse Lorelai. Une nouvelle bourasque de vent, beaucoups plus forte que la précédente, reffit son apparition, et poussa littéralement Lorelai en arrière. Elle eut un mouvement naturel de recul, mettre son pied en arrière, mais en arrière dans le vide. Elle avait oublié qu'elle se trouvait sur le muret d'une tour. Elle tombait. Allait-elle à présent mourir? Elle ne l'avait pourtant plus désiré. Elle ne le voulait plus, plus maintenant. Elle tomberait vite, c'est une certitude. Ne pas fermer les yeux, profiter une dernière fois de la vue, de la vie... Lui dire adieux...


Mary, je t'ai aimée , tu m'as aimée, on s'est aimée, c'était si beau, mais si court. Jusqu'à ma fin, je penserai à toi. Rien, je n'ai rien oublié, jamais. Nous nous complétions. Tes grandes qualités soignaient mes grands défauts . J'ai été trop suceptible, excuse moi. Jamais tu ne saura ce que je ressentais encore pour toi, car jamais je ne pourrais te le dire. Il vaut mieux que tu ne sache jamais, oublies moi, comme j'ai tenté de le faire.


Les moments que Mary et Lorelai avaient passé ensemble venèrent se bousculer devant les yeux de Lorelai à vitesse grand V. Si rapidement qu'elle ne pouvait se raccrocher à aucune image. Elles défillaient trop vite. Seule l'image de Shay sur le bord du mur restait encrée dans chaque image qui passait dans l'esprit de Lore. Une espérence, qu'elle ne fasse pas ca, qu'elle ne saute pas. Qu'elle parte, l'oublie. Lorelai se sentait tomber, mourir maintenant, comme ca, à cause d'une bourrasque de vent, c'est nul. Elle finit pas fermer les yeux, ca y est. Elle allait mourir, plus que quelques secondes, et ca en serrait finis de la Serpentarde de la famille. Ils seraient bien plus heureux comme ca. Plus de mal dans la famille, plus de Bi, plus que des gens normaux. Tous normaux, d'une normalité lassante. Le dernier espoir de la famille partait dans les airs, s'écraser sur le sol. Quelques personnes virent Lorelai qui tombait de la tour et les plus sencibles crièrent depuis le sol. Vos bouches, merci.
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